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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La médecine hébraïque

Si les druides et les chamanes estimaient la Nature comme seule pourvoyeuse de soins, tandis que les «esprits» étaient responsables des maladies, nous changeons totalement de registre ce mois-ci. Avec les Hébreux, on entre de plain pied dans la médecine «de Dieu». Autrement dit la médecine spirituelle. En effet, pour résumer, tout est dans la Torah et si l’on tombe malade, on ne s’en prend qu’à soi car il s’agit d’un châtiment de Dieu pour non respect de ses préceptes.

Les Hébreux n’ont guère fait avancer la technique médicale pour une raison simple : les grands principes de médecine figuraient déjà noir sur blanc dans la Torah (Ancien Testament). Et il est vrai que, sous divers aspects, ce noyau de la Bible véhicule bien des conseils d’hygiène et de mode de vie à respecter pour éviter de tomber malade.

TU AIMERAS TON PROCHAIN COMME TOI-MÊME
En toile de fond du judaïsme, on retrouve le respect de la vie comme règle absolue et inviolable. Les Hébreux respectent scrupuleusement les règles d’ hygiène individuelle et collective prônées par les commandements de la Torah. En toile de fond du judaïsme, on retrouve le respect de la vie comme règle absolue et inviolable. Par ailleurs, l’amour envers ses semblables est une deuxième règle de base, fondée sur la solidarité inter-humaine. En conjuguant ces deux notions essentielles, on aboutit au médecin, envoyé par Dieu pour relayer sa parole et guérir son prochain «gratuitement» (comme le fait Dieu lui-même). Cela dit, le praticien doit être tout de même honoré de ses soins et de sa fidélité envers les principes éthiques dont on a parlé. En ce sens, le médecin hébreu respecte non pas le serment d’Hippocrate mais celui d’Assaph, médecin palestinien ayant rédigé le premier traité de médecine générale en hébreu.

LES PLANTES, TOUJOURS…
Les Nehemiah (apothicaires et parfumeurs) utilisent des plantes médicinales. Le cèdre (antiseptique), le balsamodendron (pour soigner les gencives et adoucir l’haleine), la valériane et le pistachier (anti-douleur), le fenouil (qui facilite la digestion), le thym (antibiotique), la myrte (aromatique), la grenade (contre les gaz et les diarrhées), l’aloès (pour traiter certains troubles des règles et les hémorroïdes ainsi que pour aider à cicatriser), la myrrhe (désinfectant), l’armoise et le safran (contre les aménorrhées), l’hysope (contre la toux et les vers), ne sont que quelques exemples parmi les nombreuses variétés végétales citées dans la Bible.

CE SONT LES FEMMES QUI TRANSMETTENT
Si l’ordre social est patriarcal, les femmes ont néanmoins une place prépondérante pour la cohérence du peuple hébreu. Non seulement elles sont «chefs» de la maison et de tout ce qui s’y passe, mais encore elles sont garantes de la santé (prévention et soins) ainsi que de la transmission des valeurs, des traditions, de l’hygiène, et, bien sûr, de tout ce qui tourne autour de l’alimentation. C’est le fameux «je t’ aime, je te nourris» et «c’est pas bon ce que je t’ai préparé à manger?» qui peut faire sourire mais qui, pourtant, est un des piliers de la relation mère-enfant ou, plus largement, mère-foyer. C’est donc avec une grande logique que madame respecte les interdits et les rituels divers et variés.

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