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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La préparation d’un élixir-mère pour faire des fleurs de Bach

J’ai eu la chance de préparer un élixir-mère d’achillée blanche en plein cœur du Vercors. Venez avec nous dans la montagne pour observer les différentes étapes, c’est fascinant !

Mi-juin, nous étions un petit groupe de journalistes, uniquement des femmes, accompagnées d’un autre petit groupe de cueilleurs-préparateurs en fleurs de Bach, elles aussi 100 % féminines. Et nous voici en chasse de l’achillée blanche, petite fleur modeste et discrète, à ras de terre, qu’il convient déjà d’apprendre à reconnaître et approcher au beau milieu de ce foisonnement de vie qu’est le Vercors montagnard. L’achillée blanche est LA plante des femmes par excellence, donc l’univers féminin est complet aujourd’hui ! En florithérapie, c’est la fleur que l’on prend lorsqu’on a besoin de se sentir protégé – des polluants, des mauvaises nouvelles, des ondes, des bruits, de la souffrance d’autrui… Je suis d’autant plus curieuse de rencontrer cette grande dame que je viens d’achever ma formation certifiante de « praticien en fleurs de Bach ». Aussi, toute cette matière théorique que j’ai travaillée ces derniers mois devient concrète, pratique, d’une évidence éblouissante au contact de la nature.

*

Nous arrivons d’abord au laboratoire Deva, spécialiste des fleurs de Bach, implanté à Autrans en plein dans le Vercors. Laissons armes et bagages au laboratoire pour filer dans les hauteurs, sur la montagne. Chaussées pour crapahuter dans une montagne vraiment sauvage, où nous ne rencontrerons que quelques vaches visiblement heureuses d’être laissées à pâturer dans cet immense terrain de jeu pour l’été, nous portons tout l’attirail du randonneur de montagne. Ça tape (soleil) et ça souffle (vent), la terre est riche et bosselée, il y a des cours d’eau et des petites cascades… bref, tous les éléments nous accueillent avec de belles démonstrations de puissance. C’est clairement un lieu fort, énergétique, exempt de pollution, où préparer un élixir floral prend tout son sens.

La récolte

Comme c’est la saison de l’achillée blanche, voici notre groupe de femmes en chasse pour en prélever quelques dizaines de fleurs (pas plus !) à la montagne. Pas question de les cueillir à la main ni avec des ciseaux classiques ou autre sécateur.

Nous utilisons deux cristaux, telles des lames de couteau, effectivement très coupants, qui ont l’avantage d’éviter que nos doigts ne touchent les fleurs, pour espérer un maximum de potentiel énergétique au final. Ces cristaux sont adaptés aux frêles achillées ; pour couper des fleurs d’arbres, costaudes bien campées sur leurs rameaux, il existe des ciseaux en céramique. Mais ce n’est pas le propos aujourd’hui.

La solarisation

Chacune d’entre nous rapporte quelques fleurs impeccables, triées sur le volet, et les pose avec précaution (surtout sans les toucher avec les doigts) à la surface d’un bol transparent rempli d’eau de source. Limpide ! Le bol est installé bien à plat, au sol, en plein soleil.

*

Commence l’étape de la solarisation : la préparation se charge d’énergie solaire. Il faut donc une belle journée, pas de nuages et encore moins de pluie. La préparation se fait sur place, au beau milieu des achillées. Aucune ombre ne doit planer sur le bol (nuage, arbre, animal, humain…), à aucun moment, afin de ne pas perturber l’alchimie. Le bol reste ainsi quelques heures, veillé par les cueilleurs- préparateurs.
Au fil des heures, des mini-bulles se forment dans le bol, dont l’eau semble frémir. C’est assez troublant à observer. Lorsque nous nous le passons de main en main, toujours face au soleil, on ressent nettement comme une vibration. Certes faible, mais indéniable.

La mise en flacon

On filtre ensuite la préparation, et on la verse dans une bouteille à moitié pleine de cognac, excellent conservateur naturel. D’après les recherches et travaux en cris­tallisation sensible du physicien Joseph Ligné (méthode scientifique au chlorure de cuivre pour déterminer la force vitale d’un aliment, d’une boisson…), c’est en outre l’alcool qui stabilise le mieux et restitue le plus parfaitement les propriétés émotionnelles des fleurs.

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