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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La santé dans l’assiette !

Les aliments naturels d’origine végétale et non transformés sont bénéfiques à l’être humain tandis que les aliments d’origine animale et industriels ne le sont pas ! Le film La Santé dans l’assiette  vous le démontre par A + B.

Aux États-Unis, une personne est victime de crise cardiaque chaque minute et le cancer tue 1500 personnes par jour, les maladies dégénératives progressent de manière inquiétante. 40 % des Américains souffrent d’obésité et la moitié de la population américaine suit un traitement médical. Près d’un enfant sur 5, dès l’âge de 4 ans, est déjà considéré comme obèse.
En France, nous suivons malheureusement le même chemin. Entre 1997 et 2012, l’obésité a augmenté de 76 %… Les maladies chroniques sont en constante progression.

La santé n’a jamais coûté si cher et les gens sont de plus en plus malades !

Et si notre mode alimentaire était en cause ? Le film La Santé dans l’assiette explique scientifiquement comment la malbouffe est en train de nous jouer de vilains tours… Malgré les pressions de l’industrie agro-alimentaire, certaines recherches finissent par être connues de tous. Chacun d’entre nous peut alors décider de reprendre sa vie en main !
Deux chercheurs américains, le biochimiste Colin Campbell et le médecin Caldwell Esselstyn, se sont lancés dans une vaste enquête concernant les répercussions de notre mode alimentaire sur notre santé. Ils ont confronté les données de la biochimie et les données cliniques et sont arrivés à une conclusion très simple : rien ne vaut, pour la santé, une alimentation à base de produits non transformés d’origine végétale.

« Que ta nourriture soit ta médecine »

Hippocrate avait raison. Pourtant, on minimise l’importance de notre alimentation. Campbell et Essel­styn, deux chercheurs nés dans une exploitation agricole américaine, ont passé une grande partie de leur vie à vérifier les dires du « père » de la médecine. La famille de Campbell élevait des vaches laitières et des vaches à viande. À 8 ans, Essel­styn conduisait déjà le tracteur de la ferme de ses parents, eux aussi éleveurs de bovins. Les deux luttent aujourd’hui pour faire comprendre à leurs contemporains qu’il faut arrêter de consommer ce que leur propre famille produisait !

La rencontre entre Campbell et Esselstyn

En 1990, ayant lu un article élogieux sur les travaux du Pr Campbell dans le New York Times, le Dr Esselstyn modifie légèrement le régime alimentaire de ses patients en supprimant tous les produits laitiers, et il invite le Pr Campbell à venir donner une conférence dans l’Arizona. Le Pr Campbell présente ainsi cette rencontre : « Moi, je viens du monde scientifique et lui vient du monde médical où il a mené des expériences extraordinaires, d’un côté la science, de l’autre les données cliniques, rassemblez-les et vous obtenez des résultats spectaculaires. »

Petit bilan

Au début du XXe siècle, les Américains consommaient 54 kg de viande par an (ce qui fait plus d’un kilo par semaine et par personne !). En 2007, ils en mangeaient 100 kilos. En 1913, ils consommaient 18 kilos de sucre par an et par habitant, en 1999, 67 kilos. En 1909, un Américain consommait environ 133 kilos de produits laitiers par an, en 2006, 274 kilos.
Depuis les années 1960, les plats préparés et le fast-food sont progressivement devenus des manières « normales » de s’alimenter, leur marché progressant au même rythme que l’évolution des cancers et des maladies chroniques. On nous rabâche à longueur de PNNS* que les produits laitiers sont essentiels pour le calcium qu’ils apportent et qu’ils sont déterminants pour éviter l’ostéoporose. Or, les pays où l’on mange le plus de produits laitiers sont également ceux où l’on trouve le plus de fractures de la hanche, ce que le Pr Campbell résume ainsi : « Plus la consommation de produits laitiers est importante, plus le risque d’ostéoporose est élevé. » En effet, les protéines animales entraînent un déséquilibre acido-basique que l’organisme corrige en puisant le calcium dans les os ! Quant aux produits laitiers allégés, le fait de retirer les matières grasses augmentent la teneur en protéines, et le lien entre la consommation de ces produits et le cancer de la prostate, par exemple, est évident.

Le film est illustré d’exemples de personnes qui ont décidé de suivre un protocole établi selon les théories développées par Campbell et Esselstyn. Diabète de type 2, obésité, hypercholestérolémie, hypertension… Ils réussissent, en modifiant leurs habitudes alimentaires, à se passer des nombreux médicaments qu’ils auraient pris « à vie » — avec les effets secondaires que cela suppose — s’ils n’avaient pas repris en main leur alimentation.
En France, les chiffres suivent ceux des États-Unis et nos habitudes alimentaires copient celles des Américains. Les résultats de Campbell et Esselstyn sont valables pour nous aussi.
Et en France aussi, on peut reprendre sa santé en main avec une grande efficacité.
S’il fallait émettre une critique sur le film, elle concernerait une séquence lors de laquelle les grandes lignes d’une « bonne alimentation » sont résumées. Parmi les produits raffinés « à éviter », après les céréales raffinées et le sucre, figurent les huiles. Or, si c’est le cas des huiles chauffées, des huiles de friture consommées à outrante aux États-Unis où a été tourné le film, les huiles végétales de première pression à froid et les oléagineux sont au contraire d’excellents alliés de notre santé.

* Programme National Nutrition Santé

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Et si une seule et unique manière de se nourrir permettait de prévenir et même de guérir la plupart des maladies de civilisation ? Ce n’est pas une utopie, mais bien une réalité ! C’est ce qu’a mis en évidence Colin Campbell à l’issue de 40 années de recherches sur l’alimentation et la santé.

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