Le desmodium (Desmodium adscendens)
La plante du foie
Cette plante africaine a été rapportée dans les années 1970 par le Dr Pierre Tubéry. Depuis, elle a été utilisée par des dizaines de milliers de personnes qui ont pu se débarrasser des troubles hépatiques les plus graves.
Le Desmodium adscendens est une herbacée sauvage très répandue en Afrique tropicale. De la famille des fabacées, elle mesure environ 50 cm de haut, avec de nombreuses ramifications qui se terminent par des fleurs blanches, roses ou mauves. Les feuilles sont composées de trois folioles ovales, un peu comme celles du trèfle. Elle est peu parfumée avec un goût fade. Il existe plusieurs espèces de desmodium (canadense, repandum, gangeticum, pulchellum ou encore penduliflorum, etc.) ; aucune n’a les vertus thérapeutiques du Desmodium adscendens, plus concentré en principes actifs.
Le cheminement d’une découverte
Tout a commencé vers 1960. À cette époque, le Dr Pierre Tubéry et son épouse le Dr Anne-Marie Tubéry-Crauzes exercent dans un dispensaire au Cameroun. Ils recueillent les témoignages de plusieurs Européens guéris en quelques semaines d’hépatites sévères. Grâce à un infirmier camerounais, ils réussissent à identifier la plante utilisée par les guérisseurs traditionnels : le Desmodium adscendens. De retour en France, avec d’autres scientifiques de la faculté des sciences de Toulouse, ils commencent des recherches botaniques, phytochimiques, toxicologiques et pharmacologiques.
D’autres laboratoires en Europe et en Afrique s’y mettent aussi. Ainsi, trois études du Centre International de Toxicologie d’Évreux, montrant une totale absence de toxicité, sont confirmées par des scientifiques de Metz et de Montpellier.
L’analyse des principes actifs révèle une concentration d’alcaloïdes (dont l’isovitexine), de saponines, d’antocyanes et de flavonoïdes. En 1994, Olivier Heard, de la faculté de pharmacie de Tours, réussit à expliquer le fonctionnement du Desmodium adscendens qui agit comme protecteur de la cellule hépatique.
L’utilisation traditionnelle
Au Cameroun, le Desmodium adscendens est utilisé principalement pour soigner (et guérir) les “jaunisses” et autres troubles hépatiques. Au Ghana, la plante est donnée contre les allergies respiratoires et l’eczéma. Au Rwanda, sa cousine, Desmodium repandum, est non seulement utilisée pour ces indications, mais aussi pour l’anorexie ou bien encore les risques d’avortement.
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