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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le lait de jument

Un concentré de santé

« Lait : blancheur trompeuse », « Lait : sacrée vacherie »… Ces derniers temps, le lait est de plus en plus souvent mis au banc des accusés. On découvre qu’il ne protège pas de l’ostéoporose, qu’il favorise les problèmes ORL et même certains cancers. On dit aussi que le lait animal est inadapté à l’homme et qu’aucun animal ne boit le lait d’une autre espèce… Pourtant, il est un lait qui a montré à de nombreuses reprises qu’il pouvait améliorer la santé et même soigner certaines pathologies. Il s’agit du lait de jument !

LE BIEN-AIMÉ
Contrairement au lait de vache, le lait de jument a la faveur des naturopathes, homéopathes et des praticiens de la médecine alternative en général. Il séduit de plus en plus de monde, malades et bien-portants, et les témoignages de mieux-être abondent.
Mais qu’a-t-il de si spécial ? Pourquoi le lait de vache serait-il un “poison” et celui de jument un “élixir” ? Voyons cela de plus près. Commençons par sa composition.

CZQUI FAIT LA DIFFÉRENCE
Le lait de jument est le lait animal dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Il contient moins de protéines que le lait de vache et il est riche en minéraux et vitamine C. Son rapport calcium-phosphore est identique à celui du lait de femme, à savoir 2 volumes de calcium pour 1 volume de phosphore, et son calcium se présente sous une forme parfaitement assimilable. Le lactose est également présent sous une forme mieux tolérée que dans le lait de vache et le lait de jument contient une enzyme, la lactate déshydrogénase, qui en facilite l’assimilation.

Ce lait est, par ailleurs, très riche en acides gras polyinsaturés sous une forme non oxydée directement assimilable. On connaît bien aujourd’hui leur rôle essentiel, notamment au niveau du cerveau et des cellules nerveuses. En outre, comme le lait humain, le lait de jument est pauvre en caséine et riche en albumine. Comparé au lait de vache, ce nectar blanc contient aussi 5 000 fois plus de lysozyme, un puissant anti-microbien, 40 fois plus de taurine, aux propriétés détoxicantes, et de la cystine qui protège le foie.

POUR QUI ? POUR QUOI ?
Le lait de jument convient à tout le monde, de l’enfant à la personne âgée, à l’exception des personnes intolérantes au lactose. C’est un bon fortifiant général. À l’inverse du lait de vache, il ne coagule pas et est très digeste. Recommandé en cas de troubles digestifs, il stimule la flore intestinale, lutte contre les bactéries pathogènes et régule les fonctions de l’intestin, soignant ainsi aussi bien la constipation que la diarrhée. Il aide également le corps à produire des immunoglobulines A, des anticorps qui protègent la muqueuse de l’intestin contre les agents infectieux. Il renforce le système immunitaire en général en favorisant l’activité des macrophages et des lymphocytes B et T. Il stimule la fonction de détoxication du foie et est très efficace en cas de maladies de peau (eczéma, psoriasis…). En outre, il est également utile dans les maladies inflammatoires et les troubles du système nerveux, et aurait donné de bons résultats en complément des traitements anti-migraineux. Chez les personnes âgées, le lait de jument s’opposerait à l’ostéoporose et son calcium, sous forme colloïdale, serait très bien assimilé par l’organisme. Par ailleurs, lorsqu’une jeune mère ne peut pas allaiter, le lait de jument est le meilleur lait de remplacement, car c’est celui qui se rapproche le plus du lait maternel.

À LIRE
Le lait de jument, de Daniel Gramme aux éditions Nature & Progrès, 5,40 €
Lait de jument : un aliment noble et gourmand, de France Guillain et Elsa Trubert aux éditions Anagramme, 8,90 €

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