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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le sol en automne

Faut-il travailler le sol ? Comment et quand le faire ? 

L’automne arrive et, dans les jardins, on parle à nouveau sol et travail du sol. Parfois, les avis et les conseils divergent et le jardinier s’y perd. Chaque jardin a ses particularités : nature du sol, climat, exposition, type de culture, rotation respectée ou non, habitudes de travail du sol, jardinage biologique ou conventionnel. Tout ceci va déterminer la façon dont le sol sera travaillé.

LE SOL, UN MILIEU ACTIF ET COMPLEXE
Le sol a une activité physique, mécanique : les argiles se rétractent avec la sécheresse, les limons fins sont entraînés par l’eau en profondeur ou au bas d’une pente, le sol humide gonfle avec le gel, ce qui peut casser les racines qu’il abrite.
Son activité est aussi chimique : sa nature influe sur sa capacité à fixer les éléments minéraux, sur son acidité, sur la mobilité des ions mis à disposition des plantes pour leur alimentation et, sur le plan biologique, le sol abrite des animaux et des bactéries qui, entre autres, dégradent la ma- tière organique et facilitent l’absorption des racines. Tous ces phénomènes s’influencent mutuellement.
De même, le climat, les plantes, les interventions de l’homme modifient aussi tous ces fonctionnements du sol. Il n’y a donc pas une recette unique à reproduire tous les ans pour bien travailler la terre, mais un ensemble d’observations à faire et de repères à avoir pour préserver la fertilité et éviter la « fatigue » des sols souvent observée en cultures intensives.

POUR CONNAÎTRE ET TRAVAILLER LE SOL
L’ARGILE DOMINE
Observations – constats : sol lourd, collant, difficile à ameublir, tendance acide, pénétration des racines et de l’eau difficile, craquelé avec la chaleur ; reste froid au printemps.
Repères et actions du jardinier : apport d’oxyde de calcium – engrais vert – fumier bovin et compost mûrs – apport de matière organique important, une à deux fois par an – labour d’hiver peu profond en climat froid – travailler le sol lorsqu’il est bien ressuyé, avec des outils à dents pour décompacter le sol en profondeur et en croisant les passages – sol qui, humide, est sensible au tassement.

SOL À TENDANCE LIMONEUX :
Observations – constats : formation d’une croûte de battance, levée difficile, érosion, circulation de l’eau difficile.
Repères et actions du jardinier : engrais vert – compost et fumier en décomposition avancée – apports de matière organique modérés et assez fréquents – travail par griffage régulier et fréquent pour aérer – ne pas laisser le sol nu – éviter de tasser le sol lorsqu’il est humide.

SOL SABLEUX :
Observations – constats :  le sol ne retient ni l’eau ni les éléments minéraux ; plutôt pauvre – facile à travailler, se réchauffant vite.
Repères et actions du jardinier : apports de matière organique et de compost réguliers et fréquents mais en faible quantité – éviter les apports d’azote ou d’engrais en dehors des périodes d’utilisation par les plantes – arroser au moment des besoins.

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