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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les lésions du plexus brachial (LPB)

Une lésion nerveuse qui peut aboutir à une paralysie du membre supérieur !

Une chute en scooter, un traumatisme sportif ou tout simplement une suspension prolongée par un bras en tombant d’une échelle ou d’un toit… Tous ces accidents peuvent se solder par une lésion grave du plexus brachial, autrement dit une blessure du paquet nerveux issu de la moelle épinière cervicale et destiné à innerver l’épaule, le bras et la main.

DU SIMPLE ÉTIREMENT À L’ARRACHEMENT COMPLET
Les lésions du plexus brachial peuvent être secondaires à :
– un étirement, du fait d’une traction brutale sur le bras ou sur la colonne cervicale.
– un arrachement, dans les cas les plus graves, comme lors des accidents de deux-roues.
– une plaie, par couteau, par balle, ou lors d’une fracture osseuse, claviculaire notamment.

DES SIGNES VARIÉS
S’il est impossible de passer à côté d’une paralysie totale d’un bras après un accident de deux-roues, il est en revanche possible de méconnaître l’existence d’une discrète LBP (petit étirement),
après un accident sportif d’allure bénigne. Plusieurs signes doivent mettre en alerte :
– des fourmillements
– des douleurs éclairs dans le membre supérieur
– une perte discrète de la sensibilité
– une perte de force ou une faiblesse musculaire
– des difficultés à effectuer un mouvement (en l’absence de fracture ou de lésions musculaires évidentes, bien entendu).
D’autres signes sont très évocateurs, comme des sensations de brûlures, de broiements, d’écrasements ou de torsions au niveau du membre supérieur.

ÉLECTROMYOGRAPHIE
L’électromyographie met en évidence le ralentissement de la conduction nerveuse, voire son arrêt en cas d’arrachement. D’autres examens permettent de visualiser directement la section du plexus brachial (IRM) et la fracture responsable de la lésion (radiographies de la clavicule et des vertèbres). En cas de doute, une myélographie couplée à un scanner, autrement dit un examen radiographique des racines nerveuses à l’aide d’un produit de contraste, peut visualiser la lésion avec plus de finesse.

UNE ÉVOLUTION INCERTAINE
Une récupération spontanée est possible en quelques mois, même après une paralysie totale d’emblée.

IMMOBILISER D’EMBLÉE
Devant une suspicion de LBP, il faut d’abord immobiliser le bras et l’épaule afin d’éviter toute traction sur le plexus brachial blessé. On utilise un appareillage type attelle amovible. Deux mois après l’accident, un traitement chirurgical peut être envisagé lorsque la récupération est jugée insuffisante ou si la douleur est insupportable.

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