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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les secrets de l’équilibre acido-basique

Le maître-mot de la santé est équilibre. Ainsi notre organisme fonctionne-t-il au mieux lorsque les substances acides et basiques, qui entrent dans la composition des tissus organiques et des liquides intra- et extra-cellulaires, sont présentes en quantités égales.

C’est ce qu’on appelle l’équilibre acido-basique. Le maintien de l’équilibre acido-basique dépend d’une bonne hygiène de vie, qu’il n’est pas toujours évident de respecter dans nos sociétés modernes. Dès lors que la rupture de cet équilibre, si important d’un point de vue biochimique, prend un tour chronique, les conditions sont réunies pour l’apparition de nombreux troubles de santé que le médecin allopathe traitera en «s urface », sans percevoir qu’ils résultent en fait d’un déséquilibre acide–base.

UN ÉQUILIBRE FRAGILE
L’équilibre acido-basique est assuré par un ensemble de systèmes régulateurs (systèmes-tampons, échanges d’ions, ventilation pulmonaire, élimination rénale des acides). Hélas, le mode de vie moderne (alimentation acidifiante, stress, sédentarité, manque de sommeil) met à mal cet équilibre, amplifiant à l’excès la tendance naturelle de l’organisme à produire des substances acides.

DE MULTIPLES RÉPERCUSSIONS SUR LA SANTÉ
Voici une liste non-exhaustive de symptômes et de pathologies pouvant résulter ou être aggravés par l’acidification chronique du terrain :
rhumatismes, tendinite, décalcification, ostéoporose, manque d’énergie, tendance dépressive, frilosité, mains moites ou froides, sommeil agité, cauchemars, palpitations, hyperémotivité, hypertension, crampes, spasmes musculaires, douleurs musculaires diffuses, torticolis, sciatique, névralgie, gencives enflammées et sensibles, digestion lente, régurgitations, insuffisance hépatique, calculs rénaux, goutte, constipation, hémorroïdes, brûlures rectales/urinaires, candidoses intestinales/vaginales, eczémas secs, plus grande sensibilité aux infections, en particulier de la zone O.R.L. : rhinites, sinusites, otites, angines…

– À RETENIR : l’hyperacidité tissulaire chronique se retrouve fréquemment associée à un terrain stressé spasmophile déminéralisé arthritique.
– Cancer et potentiel acido-basique : la Bioélectronique de Vincent nous apprend, d’une part, que le pH représente le facteur magnétique et la capacité énergétique du milieu et, d’autre part, qu’à une urine trop acide témoignant d’une acidose tissulaire correspond une alcalose sanguine.

COMMENT COMBATTRE L’ACIDIFICATION ?
Voici 9 recommandations pratiques qui vous aideront à rétablir votre équilibre acido-basique :

> Adopter une alimentation « bio », à dominante végétarienne, accordant la part belle au cru.
> Composer ses menus en équilibrant les apports acides/bases. Par exemple, préférer poulet/légumes verts à poulet/riz ou poisson/pommes de terre à poisson/riz.
> En cas de consommation insuffisante de légumes, prendre l’habitude de boire un verre de jus de légumes au début du repas.
> Faire en sorte que le repas du soir soit le plus léger possible, afin de ne pas surcharger l’organisme. En effet, c’est principalement au cours de la nuit que le corps se nettoie, se désacidifie.
> Entreprendre régulièrement des cures de jus d’herbe d’orge. Ce concentré alimentaire super-alcalinisant se consomme de préférence le matin, à jeun, ou au moins 20 mn avant un repas.
> Boire suffisamment d’eau pure faiblement minéralisée entre les repas, afin de faciliter le drainage des déchets métaboliques.
> Entreprendre des cures de dépuration au printemps et à l’automne, en y incluant notamment la prise d’aubier de Tilleul sauvage du Roussillon, afin de faciliter le drainage de la sphère hépato-rénale. Les reins s’occupent des acides forts (acides urique, sulfurique, phosphorique…). Le foie, lui, prépare le travail rénal.

Pour aider le foie :
> Macérât concentré de jeunes pousses de Romarin. 5 gouttes 2 à 3 fois par jour, en même temps que les ampoules d’aubier de Tilleul.
> Une autre formule intéressante consiste à prendre 40 gouttes de teinture-mère de Livèche 3 fois par jour dans de l’eau minérale riche en bicarbonate de calcium (comme la Salvetat, par exemple).
> Le recours aux enzymes fermentées en cascade est également souhaitable pour qui veut netoyer son terrain en profondeur, mais à condition de procéder à une cure de longue durée (3 mois).
> S’activer physiquement quotidiennement. Éviter les exercices physiques brutaux car ceux-ci provoquent une grosse production d’acides métaboliques. Privilégier les exercices physiques d’endurance (marche rapide, jogging, vélo…), en veillant à rester dans les limites de ses capacités physiques. De grandes quantités d’acides volatils, en particulier l’acide carbonique, sont éliminés par les poumons.
> Apprendre à mieux respirer, à mieux gérer le stress, et ne pas se coucher trop tard, sachant que l’essentiel de l’activité de nettoyage de l’organisme s’effectue la nuit.

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