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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’homéopathie au secours de la thyroïde

Le nuage de Tchernobyl est passé au dessus de la France, malgré les démentis officiels. Pour de nombreuses personnes, les conséquences ont été dramatiques : leur thyroïde est devenue comme folle. D’autres causes que les radiations atomiques peuvent dérégler le fonctionnement de cette glande, notamment le stress ou l’hérédité. À côté du traitement médical « officiel », l’homéopathie aide la thyroïde (ou ce qu’il en reste)  à retrouver tout ou partie de son activité. Les docteurs Jean-Paul Coppin et Didier Deswarte viennent de publier un livre fort bien fait sur ce sujet : Confiez votre thyroïde à l'homéopathie (TESTEZ éditions. Coll. Homéodoc). Belle-Santé vous en livre quelques extraits.

La thyroïde est un petit organe appelé glande qui a pour finalité de sécréter des hormones. Anatomiquement, elle est située en avant et vers le bas du cou, sous le cartilage thyroïde qui forme une saillie, appelée « pomme d’Adam » chez l’homme. Le corps thyroïdien est formé de deux lobes, le droit et le gauche, séparés par un isthme. Notre glande est accolée, sur le devant, aux cartilages de la trachée, conduit respiratoire.

Une thyroïde, comment ça marche ?
Elle est comparable à une usine de fabrication hormonale fonctionnant à partir d’un matériau de base : l’iode. La thyroïde, à partir de l’iode, fabrique, dans ses cellules (thyréocytes), les hormones T3 et T4, sous le double contrôle de l’hypothalamus et de l’hypophyse, puis les libère dans la circulation générale sanguine.

Où trouver l’iode ?
L’apport en iode journalier nécessaire est en moyenne de 150 μg (microgrammes), un peu moins pour le jeune enfant (100 μg), un peu plus pour la femme enceinte (200 μg). Les algues, les poissons, les crustacés et ruits de mer ont un très fort titre en iode. Le lait, les produits laitiers et les œufs en sont la deuxième source, les fourrages étant très enrichis de ce métalloïde. Il est à noter que la teneur en iode du lait maternel est juste suffisante pour les besoins du nourrisson. Le sel de consommation alimentaire en est riche à la condition qu’il soit d’origine marine.

Conséquences d’un mauvais fonctionnement
Le fonctionnement de notre glande peut être altéré dans deux sens. «Notre usine» gère mal sa production. La quantité d’hormones dans le sang se retrouve donc soit en excès, ce qui correspond à l’hyperthyroïdie, soit en insuffisance, ce qui correspond à l’hypothyroïdie. Le nombre des maladies thyroïdiennes est important. Devant une telle complexité, la simplification s’impose. Regroupons donc les principales affections en cinq secteurs : les hyperthyroïdies, les hypothyroïdies, les thyroïdites, les goitres, les nodules et enfin les états limites. Une même affection pourra se retrouver dans plusieurs secteurs (voir tableau ci-dessus).

Symptômes et analyses médicales
La nervosité, l’instabilité de l’humeur, l’altération de l’état général avec fatigue, la prise de poids ou l’amaigrissement inexpliqués, les troubles du rythme du cœur, une gêne ou une grosseur au niveau du cou sont des signes qui vous inquiètent et qui suscitent la décision de consulter. Après vous avoir entendu et examiné, le médecin va réunir les pièces de votre puzzle symptomatique. Il va donner une orientation aux examens complémentaires utiles et nécessaires dans le but de préciser un diagnostic. En laboratoire de biologie seront dosées en priorité les hormones produites par la thyroïde et l’hypophyse. Par ailleurs, l’atteinte de la glande étant très fréquemment occasionnée par des phénomènes immunologiques, le dosage d’anti-corps particuliers devient nécessaire. D’autres examens (cytoponction, radiologie, échographie, NFS, scintigraphie…) peuvent aussi être utiles.

Le traitement médical traditionnel
– En cas d’hyperthyroïdie : les anti-thyroïdiens de synthèse (ATS) privent l’iode du pouvoir de s’intégrer à la fabrication de l’hormone. Parmi ces ATS, le carbimazole est le plus couramment utilisé. Dans la maladie de Basedow, qui couvre la grande majorité des hyperthyroïdies, ce médicament est prescrit pendant 18 mois environ à doses dégressives. Il y a contre-indication en cas de goitre, de cancer, d’insuffisance hépatique sévère et de maladie du sang.
– L’iode radioactif 131 a pour effet de détruire le tissu de la glande par irradiation locale. On l’utilise soit lorsque l’hyperthyroïdie perdure malgré le traitement par les ATS, soit lorsqu’il y a récidive, soit lorsque le patient est inopérable.
– En cas d’hypothyroïdie : la lévothyroxine est utilisée pour toutes les maladies hypothyroïdiennes, quelles qu’elles soient, quand le taux des T3 et T4 du sang se trouve sous la norme inférieure.
– Le traitement chirurgical consiste à ôter tout ou partie du corps thyroïdien.

L’homéopathie au secours de la thyroïde
L’allopathie (traitement médical traditionnel) est une nécessité première. L’homéopathie s’occupe de tout le reste, c’est-à-dire des processus impliquant les causes, du fonctionnel et de l’évolution dans les appareils physiques, psychiques et psychosociaux. L’homéopathie apporte une réponse logique et sensée, et peut avantageusement participer au soulagement du patient.
Insistons sur le fait qu’il n’y a pas de médicament spécifique d’une maladie (maladie de Basedow par exemple), il y a en fait une substance qui correspondra à votre état symptomatique. Un médicament se choisit sur la base de vos symptômes, mais il n’agit pas seulement sur ces derniers, son action est beaucoup plus profonde. Beaucoup de substances homéopathiques contiennent de l’iode ; or, il est contre-indiqué dans l’hyperthyroïdie. Rassurons-nous sur ce point : ce métal est donné à dose infinitésimale et ne peut ainsi avoir d’action chimiquement toxique.

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