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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’onagre

À tous les âges, et particulièrement autour de la cinquantaine

Plusieurs études récentes ont prouvé que l’huile d’onagre réduit considérablement les troubles du cycle. Elle est efficace, aussi, au moment de la ménopause pour combler les déficits
en acide gras gamma-linolénique.

Originaire d’Amérique du Nord, l’onagre (Œnothera biennis) est arrivée en Europe il y a plus de 200 ans et colonise désormais les côtes sablonneuses du littoral européen, atlantique et méditerranéen. C’est une plante bisannuelle qui présente une rosette de feuilles la première année, et, à partir de la deuxième année, un épi de fleurs d’un beau jaune vif, qui ressemblent un peu aux anémones. Les pétales s’ouvrent dans la soirée et ne resplendissent que durant deux nuits, d’où leur nom, primevère du soir. La plante est aujourd’hui cultivée à grande échelle pour récolter des graines qui fournissent, par pression, à froid, une huile très riche en deux acides gras essentiels : l’acide gras gamma-linolénique et l’acide linoléique.

L’acide gras gamma-linolénique

Il existe une quarantaine d’acides gras naturels différents qui sont les principaux constituants des graisses. Les acides gras sont classés, selon leur formule chimique, en acides gras saturés et en acides gras insaturés. Les acides gras saturés (ceux que l’on peut synthétiser) se trouvent dans la viande et les produits laitiers. Les acides gras insaturés se trouvent dans les huiles végétales et le poisson. Parmi ces derniers, certains ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme humain, ce sont les acides gras essentiels insaturés : acides linoléique, linolénique et arachidonique. Ils doivent être apportés par l’alimentation, sont indispensables au renouvellement cellulaire et comme précurseurs de la prostaglandine. Les besoins journaliers en acides gras essentiels sont généralement facilement couverts par l’apport de graisse végétale… sauf celui en acide gras gamma-linolénique qui n’existe que dans un nombre limité de végétaux (onagre, bourrache, saxifrage…). Originaire d’Amérique du Nord, l’onagre (Œnothera biennis) est arrivée en Europe il y a plus de 200 ans et colonise désormais les côtes sablonneuses du littoral européen, atlantique et méditerranéen. C’est une plante bisannuelle qui présente une rosette de feuilles la première année, et, à partir de la deuxième année, un épi de fleurs d’un beau jaune vif, qui ressemblent un peu aux anémones. Les pétales s’ouvrent dans la soirée et ne resplendissent que durant deux nuits, d’où leur nom, primevère du soir. La plante est aujourd’hui cultivée à grande échelle pour récolter des graines qui fournissent, par pression, à froid, une huile très riche en deux acides gras essentiels : l’acide gras gamma-linolénique et l’acide linoléique.

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Onagre (Oenothera biennis)

Plusieurs études récentes ont prouvé que l’huile d’onagre réduit considérablement les troubles qui apparaissent avant les règles. Elle est efficace, aussi, au moment de la ménopause pour combler les déficits en acide gras gamma-linolénique.

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