Rebelle-Santé n° 141

2,00 

Décembre 2011 – Janvier 2012

Dans ce numéro :

Portrait : les femmes semencières
Cosmétiques : pour soigner les peaux de crocodiles
Pharmacie nature : prescription contre la constipation
Réflexologie faciale : en cas de fibromes utérins
Recettes nature : pour votre mémoire
Pathologies : la maladie de Steele-Richardson
Environnement : les petites éoliennes
Rencontre : l’homéopathie en cas de cancer
Aliment-santé : les flocons
Et toutes vos rubriques habituelles…

-
+

Caractéristiques

UGS : N/A Catégorie :

La santé de masse…

Nous sommes tous différents, et n’est-ce pas ce qui fait notre charme ? Malheureusement, quand on regarde les politiques de santé, on ne peut que constater que les humains sont tous mis dans le même panier… On nous vaccine en masse, on nous dépiste systématiquement, on nous applique des protocoles de soins…
Alors c’est vrai : il est important de connaître les statistiques, de prendre en compte les études épidémiologiques et, plus généralement, les études scientifiques, mais ça ne suffit pas, loin de là, à justifier l’application d’une politique de santé « de masse ». D’autant que les résultats des études peuvent être interprétés au gré de certains intérêts financiers…

Sans doute un cancer du sein ou de la prostate découvert très tôt est-il plus facile à soigner que s’il est déjà très « avancé » et c’est la raison invoquée pour justifier les dépistages systématiques, à grand renfort de publicités. Pourtant, nombre de voix s’élèvent, et parmi elles celles de brillants cancérologues, pour dénoncer les résultats de cette politique de prévention. Sur-traitements de tumeurs qui n’auraient jamais évolué, sur-diagnostics avec les « faux positifs » générateurs d’angoisse… Au final, le rapport « bénéfices/risques » est aujourd’hui très discuté.

Quant aux traitements, on applique des « protocoles » établis en fonction des types de tumeurs et de leur localisation. L’objectif prioritaire de cette médecine est l’éradication du cancer. Ne devrait-il pas être la bonne santé du patient ? C’est une autre idée de la médecine, qui considère le patient comme un individu unique, avec ses besoins, ses particularités, ses réactions propres… Un patient qui a donc besoin d’une approche personnalisée.
Certains oncologues, heureusement, en sont conscients et ouvrent même la porte de leur service à des médecines de terrain, comme l’homéopathie, qui tiennent compte de l’individu et de ses spécificités. Ceux-là font sans doute preuve d’une humilité encore trop rare. Dans ce numéro, le Dr Karp, homéopathe qui intervient justement auprès de patients atteints de cancers, cite cette phrase du professeur de cancérologie préfacier de son ouvrage* : « Le cancer est une maladie trop sérieuse pour être confiée aux seuls cancérologues ». Tout comme la prévention est sans doute une chose trop sérieuse pour être confiée aux seuls décideurs de notre politique de santé tant qu’ils ne feront pas toujours preuve de bon sens, d’indépendance et d’honnêteté…
Alors choisissons de prendre en main notre belle santé, même si nous devons parfois, pour cela, nous rebeller.

Je fais le vœu que, pour vous toutes et tous, 2012 soit une très belle année.

Sophie Lacoste

Traitements de support homéopathiques en cancérologie – Dr Karp – Éditions CEDH 2011

Alimentation santé

Flore

Chez le véto

Cosméto

Courriers

En bref

Examens

Homéopathie

Ingrédients

Jardin bio

Nutrithérapie

Pathologies

Phyto aroma

Psychologie

Recettes de cuisine

Société

Trucs et astuces de santé

Urgences

Mouvements

Ayurveda

Réflexologie

Massages

Bricolage