
… car je dois m’extirper de cet état végétatif dans lequel je me suis enlisée. Sortir de ma caverne, il faut. Me traîner dans les ravins humides jusqu’à celle qui pique, brûle le gosier et réveille le museau. Chasser par la même occasion les encombrants qui me polluent et m’empêchent d’avancer. Me mettre en marche, la tête et le ventre soulagés. Progresser au milieu de l’opacité pour trouver enfin une éclaircie. Me tenir debout et regarder... plus loin.