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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Insuffisance cardiaque

La complémenthérapie à mettre en œuvre

L’insuffisance cardiaque est une maladie très répandue. Pour vous donner un ordre d’idée, environ 10 millions d’Européens – dont 1 million de Français – souffrent de cette affection grave.

En France, on recense 120 000 nouveaux cas par an. Après diagnostic, le taux de survie à 5 ans est de l’ordre de 35 à 50 %.

COMPRENDRE
L’insuffisance cardiaque se caractérise par une incapacité du cœur à pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins métaboliques de l’organisme. L’hypertension artérielle, les troubles coronariens et les maladies pulmonaires chroniques sont autant de problèmes de santé qui favorisent la survenue de cette anomalie de la fonction cardiaque, dont les symptômes cardinaux sont la fatigue et la gêne respiratoire (dyspnée).

AGIR
En cas d’insuffisance cardiaque, les deux nutriments les plus susceptibles de venir au secours de votre cœur sont la coenzyme Q10 et la vitamine D.

Coenzyme Q10 : en fonction du niveau d’avancement de la maladie, de l’ordre de 200 à 300 mg par jour sous forme de capsules huileuses à ingérer au cours des repas.
Attention : ces doses sont incompatibles avec un traitement anticoagulant !

Vitamine D : 4000 UI par jour de vitamine D3 sous forme de gouttes huileuses à prendre au moment d’un repas. Au bout de 4 mois, effectuer un dosage sanguin de la vitamine D afin de mesurer les effets de la supplémentation et de réévaluer les besoins en fonction des résultats obtenus. L’objectif est de remonter progressivement au-dessus de la valeur seuil minimale (30 ng/ml), puis de se maintenir tout au long de l’année au-dessus de la valeur seuil optimale (40 ng/ml).

UBIQUINONE OU UBIQUINOL ?
Il est nettement préférable de choisir une coenzyme Q10 non pas sous forme oxydée (ubiquinone), mais sous forme réduite, non oxydée (ubiquinol), sachant que l’ubiquinol est beaucoup plus assimilable que l’ubiquinone. De plus, on estime que 30 à 50 % des individus ont une capacité réduite de convertir l’ubiquinone en ubiquinol à cause d’une histoire de polymorphisme génétique (1).
Il y a quelques années, des chercheurs américains ont recruté des patients atteints d’insuffisance cardiaque sévère (stade 4). Leur fraction d’éjection stagnait autour de 22 % (un très mauvais chiffre !) et leur taux sanguin de coenzyme Q10 ne dépassait pas 1,6 µg/ml malgré un apport oral quotidien de 450 mg d’ubiquinone. Les chercheurs ont décidé d’abandonner l’ubiquinone au profit de l’ubiquinol. Au passage, la posologie a été un peu augmentée, atteignant dorénavant 580 mg par jour. Résultat : le taux sanguin de coenzyme Q10 des patients est passé de 1,6 à 6,5 µg/ml et leur fraction d’éjection, de 22 % à 39 % ! L’amélioration clinique était si remarquable que les patients ont carrément « régressé » du stade 4 au stade 2 de la maladie (2) !
Des résultats qui plaident en faveur de l’emploi de coenzyme Q10 sous forme ubiquinol…

Notes :
1. Polymorphisme génétique = variations entre individus dans la séquence de gènes
2. Langsjoen PH., Biofactors, 2008

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