communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pour en savoir plus sur le QI

Enfant anxieux, hyperémotif ou en échec scolaire… il n’en faut pas beaucoup plus pour décider d’évaluer son quotient intellectuel (QI). Mais que vaut ce test chez l’enfant et chez l’adulte ? Tour d’horizon du QI en dix questions-réponses.

1. À quoi correspond le QI ?

Le quotient intellectuel, ou QI, est un test pratiqué par un psychologue et destiné à évaluer l’efficience intellectuelle. On s’en sert pour évaluer la précocité de l’enfant ou l’intelligence de l’adulte. Il sert à comparer ses capacités par rapport à une population de référence.

2. Un QI élevé ou bas est-il systématiquement associé à une intelligence élevée ou basse ?

Pas nécessairement. En effet, il existe plusieurs formes d’intelligence : spatiale, temporelle, logique, mathématique, pratique, de compréhension verbale, de mémoire, de raisonnement… qui peuvent toutes être sollicitées de façon variable selon le type de test choisi. En d’autres termes, certains sont plutôt bons en chiffres et mauvais en lettres, d’autres sont extrêmement performants devant une carte géographique ou un plan industriel, et d’autres enfin le sont dès lors qu’il s’agit de jouer à des jeux de société.

3. Quel est le profil de l’enfant à QI élevé ?

Il n’existe pas de profil type. Pour autant, il s’agit plutôt d’enfants qui, bébés, ont un regard intense, puis marchent avant 12 mois, parlent avant deux ans et veulent lire avant six ans. Ils sont distraits, touche-à-tout, curieux, avides de connaissance et doués d’une mémoire étonnante.

4. Les enfants à QI élevés sont-ils brillants à l’école ?

Non, pas toujours. Paradoxalement, ces enfants sont même en échec scolaire dans un tiers des cas. Inversement, un enfant brillant à l’école peut avoir un QI dans la moyenne.

5. En quoi consiste le test et où le passer ?

Le QI comporte une série de questions adaptées à l’âge, sur un temps limité, qui permettent de tester l’aptitude du candidat à comprendre, raisonner et résoudre rapidement des petits problèmes logiques. Il n’existe pas un seul test de référence, mais de nombreuses versions de tests explorant divers aspects de l’intelligence et ce, à des âges variés.

6. Est-ce fiable ?

Oui et non. Mal répondre peut correspondre à une mauvaise com­préhension des questions (problème de langue, de vocabulaire, de culture…) et non à un déficit de l’intelligence. Le QI se modifie avec l’âge et sa mesure à l’âge adulte n’est plus réellement indicative.

7. Peut-on l’améliorer ?

Oui. En s’entraînant – il existe beaucoup de tests sur Internet et de nombreux livres y sont consacrés –, on peut faire augmenter sa réussite. Au contraire, certaines circonstances peuvent altérer le résultat, comme un mauvais sommeil, le stress ou l’appartenance à un milieu social défavorisé.

8. Quel est le résultat normal ?

Il n’y a pas de « résultat normal ». La moyenne des résultats obtenus au test est de 100. 50 à 60 % de la population se situe entre 90 et 100. L’intelligence est dite supérieure entre 100 et 130. 3 % de la population se situe en dessous de 70. 3 % ont un QI supérieur à 130.

9. À partir de quand est-on considéré comme surdoué ?

On n’utilise plus le terme de surdoué mais celui d’enfant intellectuellement précoce (EIP) ou de sujet à haut potentiel. En pratique, il s’agit d’un QI situé au-delà de 130.

10. Les sujets à haut potentiel sont-ils rares ?

Oui… et non ! On estime à 2,3 %, la fréquence des EIP pami les enfants scolarisés, soit 1 à 2 enfants par classe. Sur l’ensemble de la population française, les sujets à haut potentiel seraient 1,5 million. Dr Daniel Gloaguen

Magazine

À lire aussi

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois