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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pour que le bio reste bio !

Le Bio, au risque de se perdre
Frédéric Denhez.

Éditions Buchet-Chastel
128 pages
13 x 20,5 cm
12 €.

Le 12 octobre dernier, une enquête France 3 jetait le discrédit sur des carottes bio contrôlées positives aux pesticides. Réduit à l’état de label de qualité, sans produit chimique, le bio sert souvent à rassurer les consommateurs en donnant bonne conscience. Pire, en colonisant les rayons des grandes surfaces, il multiplie les paradoxes et sème le trouble sur la philosophie militante qui l’a fait naître. Même si la culture bio ne cesse de se développer en France, les surfaces ne sont pas assez étendues pour faire face à la demande d’un marché devenu très attractif pour la grande distribution. Or, cette « bio philosophie » a rapidement été détournée vers du bio réduit à une marque produit.

« Pourquoi acheter des oignons bio de Nouvelle-Zélande ? Quel est le coût social des tomates bio cultivées en Espagne ? Comment sont élevées les vaches polonaises, dont le lait en poudre permet la confection des yaourts bio ? » Frédéric Denhez est journaliste spécialisé dans l’environnement. Il collabore régulièrement à l’émission CO2 mon amour sur France Inter. Dans ce livre, il pose toutes ces questions, en invitant à revenir aux racines historiques du bio et en alertant sur les dérives industrielles actuelles. Les enjeux sont énormes. Pour lui, il est nécessaire de repenser le cahier des charges en adéquation avec ce que doit être le bio, pas seulement une garantie de culture sans intrants chimiques, mais une production locale, qui veille à la protection de l’environnement (biodiversité et sol) et au bien-être des cultivateurs. Moralité, mieux vaut souvent consommer local de sorte à renouer le dialogue avec les paysans et les accompagner dans une démarche constructive vers le bio que d’acheter du bio certifié sur un emballage plastique. Une réflexion éclairante qui s’adresse à tous les consommateurs responsables.

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« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Une mode écoresponsable, la tendance pour l’avenir

Qui ne s’est jamais laissé séduire par une petite robe d’été à 20 euros ? N’avons-nous pas assimilé qu’une paire de baskets ne durerait qu’une seule saison ? Symbole de l’ultra-consommation, la mode pèse aujourd’hui plus de 1500 milliards d’euros dans l’économie mondiale, une industrie créative qui est aussi une des plus polluantes du monde, la deuxième derrière l’industrie pétrolière, aux impacts sociaux et environnementaux alarmants. Une prise de conscience est nécessaire pour défendre une mode plus éthique.

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