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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Que manger contre les douleurs de règles

Que les femmes qui n’ont jamais eu mal pendant leurs règles règles lèvent la main! Mais savez-vous que le contenu de votre assiette peut calmer ou, au contraire, exacerber les douleurs?

DES CONTRACTIONS COMME POUR L’ACCOUCHEMENT
Les douleurs de règles se manifestent par de simples tiraillements pouvant aller jusqu’à des crampes obligeant à se plier en deux, voire à garder le lit. Elles disparaissent comme elles sont venues… pour revenir le mois suivant hélas… Sauf si vous bloquez le processus douloureux une fois pour toutes! Dans la plupart des cas, il est «simplement» dû au déséquilibre hormonal volontairement provoqué par le corps, qui prive l’utérus d’oxygène.

LE STRESS DOUBLE LE RISQUE DE SOUFFRIR
Bien souvent, on souffre davantage avant les règles que pendant, même si les douleurs de ventre, du bas du dos ou les maux de tête peuvent perdurer pendant 1 à 2 jours après leur déclenchement. C’est pourquoi on parle de syndrome prémenstruel, et que nous vous proposons des aliments pour répondre à ces divers symptômes – les spécialistes en ont répertorié jusqu’à 150! Maux de tête, nausées voire vomissements, diarrhées, malaises, seins gonflés, doigts boudinés et prise de poids inexpliquée (c’est de l’eau, pas de panique…), boutons disgracieux et peau grasse, impression que rien ne va, que personne ne nous aime, que l’on se bat seule sur cette terre sans pitié, « boules dans la gorge » et crises de larmes inexpliquées sont les plus grands classiques. Tout cela à cause des hormones! Et le tout s’aggrave en cas de stress, qui double le risque de souffrir de règles douloureuses!

MÉFIEZ-VOUS DES DOULEURS QUI ARRIVENT “SUR LE TARD”
Malheureusement, dans certains cas, l’origine de la douleur peut être une maladie gynécologique. Ce qui doit vous alerter? Il est paradoxalement moins grave de souffrir depuis “toujours” (même si ce n’est en rien une fatalité!) que de souffrir tout d’un coup, à la trentaine, voire plus tard. On peut alors soupçonner une endométriose, un fibrome, une infection… tout cela relève bien sûr du traitement médical, donc du gynécologue.

LES BONS RÉFLEXES ALIMENTAIRES
VOS AMIS
Les oméga 3, anti-inflammatoires, régularisent tous les mécanismes impliqués dans la douleur. À vous les poissons gras (saumon, maquereau…), l’huile de lin ou de chanvre, les graines de lin à grignoter ! Attention, il en faut suffisamment et pendant longtemps : les études font état de 6 g d’huile de poisson/jour (ou, mieux encore, d’huile de krill) chaque jour pendant 2 ou 3 mois (plus on en prend longtemps, plus la douleur diminue).
Soja et produits dérivés (tofu…), graines de lin… Les phyto-œstrogènes favorisent l’élimination de l’excès d’œstrogènes du corps, responsables de divers désagréments du syndrome prémenstruel.
Huiles de bourrache et d’onagre sont d’excellents anti-inflammatoires (anti-douleur remarquable, que ce soit pour le ventre ou le «mal aux reins»). Consommez-en l’équivalent de 2 cuillères à soupe (à froid, sur la salade par exemple) par jour les 15 derniers jours du cycle (avant les règles). C’est très important: n’attendez pas les douleurs, il faut les prévenir!
Mangez du fenouil à tous les repas! Son efficacité anti-douleur a été comparée à celle de médicaments classiquement donnés dans ce cas. Résultats tout à fait honorables!
Les graines d’aneth, à mâcher ou à préparer en infusion (à raison de 3 g par jour) soulagent.
Eau minérale riche en magnésium, fruits secs, chocolat, légumes secs, pain complet, céréales complètes, agrumes, pomme… Un déficit en magnésium prédispose au syndrome prémenstruel. La majorité des femmes sont carencées en ce minéral.
Pommes de terre, bananes, noix, amandes, poivrons rouges, choux, graines germées. La vitamine B6 agit conjointement au magnésium. Une déficience en vitamine C/B6 et/ou magnésium, hélas très fréquente – surtout chez les femmes sous pilule – augmente les risques d’inflammation (donc de douleurs).
Poissons en conserve avec arêtes (sardine, saumon), choux (y compris brocolis), figues, eau minérale riche en calcium. Ce minéral apaise les douleurs. Si elles sont vraiment intenses, un comprimé effervescent de calcium calme bien.
Asperges, artichauts, cassis, céleri, poireau, persil. Diurétiques, ils augmentent l’élimination de l’urine et donc s’opposent à la rétention d’eau, responsable de cette épouvantable sensation d’être «boudinée».
Ananas (y compris le jus), avoine, noix, céréales, haricots secs, épinards. Un déficit en manganèse expose à des saignements excessifs.
– L’ananas et la papaye possèdent des enzymes anti-douleurs, anti-prostaglandines et qui diminuent les crampes.

Si vos règles sont abondantes, vous risquez de manquer de fer. Pendant cette période, mangez de la viande rouge (maigre, type steak), du boudin noir, du foie ou éventuellement des œufs chaque jour + des crudités (fruits ou légumes) au moins à ce repas-là. La vitamine C améliorera beaucoup l’absorption du fer. Puisque c’est la saison, jetez-vous sur les framboises, de véritables petites mines de fer bourrées de vitamine C!
En revanche, ne mangez pas en buvant du thé qui, lui, l’amoindrit ! Buvez-le donc en dehors des repas.

VOS ENNEMIS
Le sucre, les sucreries et les aliments raffinés: plus on en mange, plus on fabrique d’insuline, qui entraîne une surproduction de prostaglandines.
Les graisses saturées (chips, beignets, glaces, frites, produits laitiers) qui augmentent encore le taux d’œstrogènes dans le sang. Évitez aussi les graisses hydrogénées (lire les étiquettes).
Le sel, surtout dans les 15 jours précédant les règles (il favorise la rétention d’eau).
Le thé, le café (même décaféiné), le cola. La caféine peut aggraver tous les symptômes  ainsi que l’anxiété ou la mauvaise humeur.
Une alimentation à teneur insuffisante en matière grasse (régime hypocalorique excessif).

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