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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’ail des ours

Comme l’ail, mais en mieux !

Pour prévenir les maladies cardio-vasculaires et les infections respiratoires.

On le sent bien avant de le voir ! Ce cousin sauvage de notre ail cultivé pousse dans les sous- bois et se reconnaît à ses larges feuilles qui ressemblent à celles du muguet et, au printemps, à ses fleurs blanches en ombelles.

Contre les microbes

L’ail des ours est une des plantes comestibles les plus riches en vitamine C. Il contient des principes actifs très proches de ceux de l’ail, mais à des concentrations plus élevées. L’usage populaire voulait qu’on écrase de l’ail sur le sol dans les pièces où se trouvaient des malades contagieux, un emploi qui se justifie pleinement quand on connaît son action bactéricide et antiseptique. D’ailleurs, au début du XXe siècle, on conseillait de manger un peu d’ail écrasé sur du pain tous les jours, en temps d’épidémie, pour éviter les contaminations. L’ail agit aussi sur la sphère digestive en éliminant certaines bactéries pathogènes qui colonisent la flore intestinale au détriment des bactéries bénéfiques.

Une bonne santé cardio-vasculaire

Dans la mesure où les composants de l’ail des ours sont très proches de ceux de son cousin plus commun, celui que l’on met généralement dans notre cuisine, on lui attribue des propriétés similaires, quoique plus puissantes. Il est donc particulièrement réputé pour faire baisser le cholestérol, la tension et prévenir les maladies cardiovasculaires. L’ail des ours est un allié de vos artères et de votre cœur. À la différence de l’ail commun dont on emploie les gousses, toutes les parties de la plante sont utilisables, car toutes contiennent des principes actifs.

Pas de rhume ni de grippe

Puissant antiseptique, l’ail des ours constitue donc un excel- lent rempart contre les microbes responsables des infections respi- ratoires, mais aussi des troubles gastro-intestinaux, d’où l’intérêt d’en faire une petite cure en cette saison où débutent les épidémies. Des essais cliniques ont permis de démontrer ces propriétés thérapeutiques de l’ail.

Dans la salade ou dans la gélule ?

Pour employer l’ail en salade, il faut en prélever les feuilles au printemps quand la plante est en fleurs, mais en attendant, on peut tout à fait em- ployer ce condiment sous forme de complément alimentaire, seul ou associé à d’autres extraits végétaux. Il est généralement conseillé de le prendre en cure de trois semaines renouvelable au besoin.

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