Ostéoporose : ne gobez pas tout cru tout ce qu’on vous raconte !
Ne gobez pas tout cru tout ce que l'on vous raconte !
L'ostéoporose (« os poreux ») se caractérise par une diminution de la masse osseuse et une dégradation de la micro-architecture du tissu osseux, conduisant à une fragilisation de l'os et une susceptibilité accrue aux fractures.
L’ostéoporose de type 1
L’ostéoporose de type 1 est qualifiée de post-ménopausique parce qu’elle touche six fois plus les femmes que les hommes entre l’âge de 50 et 75 ans.
L’ostéoporose de type 1 expose aussi aux tassements vertébraux.
L’ostéoporose de type 2
On la qualifie de « sénile » parce qu’elle se voit plus particulièrement chez les personnes âgées.
Son expression caractéristique est la fracture du col du fémur, très fréquente chez les personnes âgées, au-delà de 70 à 75 ans.
L’ostéodensitométrie
L’ostéodensitométrie sert à évaluer la densité minérale osseuse ou DMO en différents points du squelette.
Les analyses effectuées ne permettent pas d’apprécier l’état de la microarchitecture osseuse. Bref, on se focalise sur le quantitatif (mesure de la DMO) au détriment du qualitatif (évaluation de l’état de la micro-architecture osseuse). Dans ces conditions, il n’est pas possible d’obtenir un véritable aperçu du degré de solidité de l’os, d’autant plus que l’examen ne dit rien non plus du collagène, qui est pourtant un facteur clé de la résistance de l’os en cas de choc ou de torsion.
CONCLUSION : des personnes à DMO égale n’auront pas nécessairement le même risque de fracture.
En somme, ce n’est pas parce que les résultats obtenus à cet examen laissent entendre que vous faites de l’ostéoporose que vous en connaîtrez nécessairement les « complications » (fractures)…
Le « paradoxe du calcium »
Un paradoxe qui découle d’un constat pour le moins inattendu : en effet, c’est dans les pays où l’on consomme le plus de calcium que l’on recense le plus grand nombre de fractures du col du fémur, complication classique de l’ostéoporose !
Situation diamétralement opposée dans les pays où la consommation de calcium est beaucoup plus faible. Bref, de quoi nous plonger dans un abîme de perplexité… Comment se fait-il qu’une Suédoise sur deux soit atteinte d’ostéoporose, alors qu’elle consomme pourtant beaucoup de calcium ? N’aurait on pas surestimé les besoins en ce minéral ?
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