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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Au Salvador : pas de Roundup, davantage de rendement !

En septembre 2013, le Salvador, petit pays d’Amérique centrale, a voté l’interdiction, sur ses sols, de l’emploi de 53 produits phytosanitaires à usage agricole, dont le fameux Roundup de Monsanto, récemment reconnu comme probable cancérogène par l’OMS. En 2011, le gouvernement salvadorien avait déjà mis en œuvre une sérieuse politique de protection du patrimoine semencier avec son « Plan pour l’agriculture familiale » pour revaloriser les semences et permettre à environ 400 000 familles de petits producteurs de s’émanciper des multinationales, de leurs biotechnologies et des OGM qui étaient en train de les ruiner. L’État a investi pour cela 18 millions de dollars, en offrant aux petits agriculteurs locaux des graines d’une variété de maïs locale, adaptée aux terres du pays et résistante à la sécheresse. Aujourd’hui, l’agriculture du Salvador est en pleine expansion et les récoltes battent des records.
Un bel exemple, n’est-ce pas ?

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Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Vandana Shiva au Pérou

Vandana Shiva, en Inde, se bat depuis 25 ans pour préserver les semences et lutter contre les multinationales qui tentent de s’en emparer en brevetant le vivant. Invitée cet été par l’association Kokopelli pour le festival Kokopelli-PachaMama, elle a donné une conférence le premier jour, le 1er août, pour expliquer son combat.

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