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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Comment aider un hérisson trouvé dans son jardin ?

Ce petit mammifère insectivore nocturne n’a pas son pareil pour aider un jardinier à se débarrasser des limaces et autres insectes indésirables. Une bonne raison pour le protéger et l’aider à se sentir chez lui, dans votre lopin de terre !

Autrefois doté d’une espérance de vie de dix ans, cet animal, pourtant présent depuis la préhistoire, n’a jamais été autant en danger : pour preuve, son espérance de vie a été divisée par cinq. Elle n’est plus que de deux ans. En cause : l’urbanisation, les pesticides et autres produits toxiques, mais aussi les tondeuses, feux de broussailles, etc. Sortant de son hibernation vers la fin février, le hérisson a donc plus que jamais besoin d’un petit coup de pouce…

L’aider à se nourrir

Quand ?

La plupart du temps, le hérisson se débrouille très bien sans l’Homme : il se nourrit essentiellement d’insectes, de vers, d’escargots, de limaces, d’œufs, de fruits et de baies et, beaucoup plus rarement, de serpents, lézards et batraciens.

Cependant, au sortir de l’hiver, sa nourriture est rare et d’ailleurs, les quelques hérissons croisés sont plutôt de forme allongée, preuve qu’ils sont trop maigres. Ils ont aussi besoin d’un petit coup de pouce au printemps, quand la mère allaite ses petits et n’a pas beaucoup de temps pour se nourrir, ou encore, quand la mère a été tuée et que les petits se retrouvent seuls (ils n’ont aucune chance de survie sans votre aide, dans ce cas).

Comment ?

La meilleure façon de les aider est de leur mettre à disposition des pâtés ou des croquettes pour chats ou petits chiens, ainsi que de l’eau.

L’erreur à ne pas faire

Ne donnez jamais de pain ou de lait de vache à un hérisson : il ne les digère pas et risque une diarrhée mortelle.

Protégé par l’arrêté du 23/04/07

Protégé au sein de la Communauté Européenne, il est officiellement interdit de le détruire, de l’emporter, de le vendre, etc. Lorsqu’un hérisson blessé est trouvé, il doit être apporté chez un vétérinaire ou confié à un centre de soin Faune Sauvage habilité. Pour le trajet, il suffit de poser l’animal (avec ses petits s’il s’agit d’une mère) dans un carton avec quelques journaux et de parler doucement pour ne pas l’affoler.

Plus d’informations :
Le Centre de soins Faune Sauvage Atoupic, situé dans le Berry, s’occupe des hérissons en détresse de la région. Sa présidente, Anne Dupuy, recherche régulièrement des prairies biologiques bordées de haies pour relâcher les petits pensionnaires qui y ont été soignés, ainsi que des bénévoles, des bricoleurs (pour fabriquer des petits refuges en bois) et des dons pour leur construire une infirmerie.
Contacts : 02 48 51 90 98 – atoupic@orange.fr
(tapez dans la barre de recherche cohabiter avec le hérisson en ville).

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