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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Un yoghourt digeste

Le même et si différent...

Mon amie souffre d'une hernie hiatale qui provoque le « brûlant » et l'empêche de consommer certains mets.
Le yoghourt est pour elle intolérable. Ou plutôt, il l’était... Car maintenant elle le mange à « ma » façon...

En séjour à Santorin pendant une semaine, mon seul petit déjeuner fut une grosse portion de yoghourt « à la grecque », épais, onctueux, délicieux. Autant de yoghourt par jour qu’en une semaine à Bruxelles, mon port d’attache. En fin de semaine, j’étais en parfaite forme et, après le dernier bol, le test kinésique (tonus musculaire des doigts) était encore positif : je pouvais continuer à en consommer sans problème. Étonnant.

Je m’enquis donc de la préparation. Surprise : elle est toute simple. Pas de ferments spéciaux, pas de crème. Du yoghourt « authentique », fait avec du bon lait fermier, filtré dans un mou­choir pendu sous un arbre.

J’ai adapté la formule aux conditions urbaines et filtré mon yoghourt « bio » à l’aide d’une étamine dans un pot à faisselle. Nouvel étonnement : la moitié du yoghourt part en sérum translucide. Le test kinésique permet d’évaluer la qualité des composants désormais séparés. Résultat : le sérum est minable, digne tout juste de l’évier, il provoque une grimace, tandis que la masse filtrée est d’une saveur exceptionnelle.
Depuis lors, je ne consomme de yoghourt que filtré, et ainsi font les personnes auxquelles j’ai confié ce secret.
Secret ? Pour la plupart des Occidentaux, oui. Mais j’ai voulu initier mon épicier, d’origine afghane. Il m’a répondu : « Bien sûr, nous filtrons toujours notre yoghourt. »

Connaissez-vous le Yogrec ?­

À mon retour, j’ai communiqué à mon amie la recette du yoghourt épais, « à la grecque ». Elle l’a adoptée avec succès. Elle peut se faire avec tout yoghourt du commerce, même au lait de vache « moderne » médicalisée, puisque ce qui nous dérange dans le lait (anabo­lisants, antibiotiques, etc.) part dans le sérum destiné à l’évier !
Désormais, mon amie consomme au quotidien – modérément – du yoghourt « à la grecque » sans brûlant ni conséquence défavorable sur son analyse sanguine.
Que les empiristes essaient et que les chimistes expliquent !

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