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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Je suis SILICEA

Petite chose (peut-être géniale)

Encore malade, mais j’ai l’habitude. Fatigué, j’ai l’habitude aussi. Faible, d’accord, mais… et si j’étais un génie méconnu ?

Ma philosophie de vie

Rien n’est sûr. Rien. Je ne suis pas sûr que demain je serai là, ni que mon compagnon/ma partenaire m’aimera toujours (d’ailleurs m’a-t-il/elle vraiment aimé ? Va savoir), ni que j’aurai toujours mon travail, ni que je vais obtenir mon diplôme, mon permis, etc.

D’accord, je manque de confiance en moi, en l’humanité, en la météo, en tout. Mais je compense : en travaillant dur, en réfléchissant beaucoup, et m’imprégnant de musique, de lecture, d’art.

⇒ Je ne suis pas gâté côté forme physique, et mes moments de liberté je les passe chez l’ostéopathe, ou le kiné, ou le dentiste, ou le gynéco, ou l’ORL… bref : de travers, mal fichu, mais là-haut, ça gamberge et je ne manque pas d’idées.

Hélas, je ne suis ni extraverti ni désireux de me mettre en avant, et en plus je fuis la compagnie, donc ma timidité me fait plutôt cataloguer parmi les petites choses fragiles « tout le temps malades ».

⇒ Tant pis : ce statut de petite souris me convient très bien après tout. Seuls mes proches me connaissent vraiment et savent qui se cache derrière ces otites à répétition, ces mauvaises dents et cette maladie auto-immune…

À table

⇒ Je suis très sélectif sur la nourriture, et je n’ai pas un appétit dingue, bien que tout dépende de nombreux facteurs.

⇒ Déjà, je n’aime manger que froid. Pas forcément cru, mais froid : salades salées ou sucrées, soupes glacées, fruits, légumes et poissons froids, coquillages, glaces et sorbets, jus de fruits, smoothies… Tout ça, d’accord. Mais j’ai horreur de la viande, du lait, je déteste les plats chauds et le fromage. Alors la raclette, la fondue, le croque-monsieur, les œufs au lait tièdes, je ne vous dis pas ! Et pas la peine de réchauffer pour moi la galette des rois, les crêpes ou les paninis, je mange tout froid, c’est mieux pour moi. D’ailleurs je laisserai refroidir avant de commencer à m’y intéresser, donc vous voyez, ça ne sert vraiment à rien.

⇒ Zéro alcool, merci, en revanche je veux bien un grand verre de jus d’orange glacé, et même un deuxième. La nuit, j’ai besoin de boire, j’ai tellement soif ! Déjà bébé, c’était la croix et la bannière pour me faire avaler du lait, que je vomissais. J’ai grandi lentement à cause de ça.

⇒ De toute façon, la nourriture n’est pas une passion dans la vie, je peux même oublier de me nourrir, après tout, surtout à l’adolescence…

Mon apparence

⇒ Depuis tout petit, je suis frêle, j’ai un aspect déminéralisé. Ce n’est d’ailleurs pas seulement un aspect : j’ai du mal à assimiler les minéraux, du coup je suis hyper fatigable (une belle énergie mais… 15 secondes !), avec constamment le besoin de m’asseoir, voire de m’allonger. Pas vraiment que je ne tienne pas sur mes jambes, mais physiquement je suis vraiment fragile.

⇒ Du coup, je flotte un peu dans mes vêtements, mes proches craignent que je m’envole au moindre coup de vent. Mon énergie vitale est par ailleurs trop faible pour que je la dépense en habits aguicheurs, atours scintillants et autres accessoires de mode. Moins bling bling que moi, tu meurs ! Je préfère une tenue pratique et chaude (plusieurs couches superposées, car j’ai toujours froid), aux couleurs discrètes, facile à enfiler et retirer. u Je ne cherche pas à attirer ni à nouer le moindre contact, donc moins on me voit, mieux je me porte.

Mes proches

⇒ Je suis hyper affectueux et hypersensible. En dehors de ma garde rapprochée (mon cercle d’hyper proches), je n’aime pas la compagnie, en qui je n’ai de toute façon pas confiance. Comment savoir si on est digne d’amour ? Impossible ; j’ai même des doutes à ce sujet depuis que je suis tout petit. u Du coup, pour mettre toutes les chances de mon côté, avec mes parents et mes proches, je suis hyper doux, tranquille, je fais tout pour me faire aimer.

⇒ Les rapports amoureux ? Franchement, pas mon truc, depuis les jeux de séduction au flirt en passant par les vrais rapprochements sexuels : cela m’est étranger ou, en tout cas, plus que secondaire.

⇒ Comme tout me fatigue, je reconnais que je ne fais pas d’effort en général, y compris dans ma relation quotidienne avec autrui. Pas le genre à m’épuiser pour trouver un cadeau qui fait plaisir ou à traverser la ville à pied un jour de grève pour aller rendre service à un ami.

⇒ Mais en même temps, je suis plutôt autonome moi-même et je ne demande rien ou pas grand-chose à personne, sinon quelque attention. Je me débrouille. Ha si, peut-être quelques encouragements quand même, pour m’aider à atteindre mes objectifs, ça me fait vraiment du bien.

⇒ Marié, il faut que mon partenaire accepte que je dorme avec des chaussettes (j’ai froid, j’ai froid, c’est tout, qu’y puis-je ?), et que je ne m’intéresse pas spécialement à la bagatelle.

⇒ Pas forcément un pur esprit, mais quelqu’un d’intellectuel plus que physique, ça oui !

⇒ J’ai aussi un sacré caractère, je ne lâche rien, mais c’est plutôt en ma faveur.

⇒ Je crois que ce qui les gêne le plus finalement chez moi, c’est que je ne sens pas bon des pieds !

Ma santé

⇒ Pas mon point fort, on l’aura compris. Tout le malentendu de ma vie repose sur le fait que j’ai l’envie, mais pas l’énergie. Alors sur un plan purement physique, je manque d’endurance et de réserves, cela se voit à l’œil nu : corps maigre, cheveu fin et qui tombe, peau très claire, toujours frileux…

⇒ Cela se vit aussi : depuis ma plus tendre enfance, j’enchaîne les infections (qui traînent en plus) car mon immunité est vraiment faiblarde. À moi les troubles ORL (dès qu’un virus passe, il est pour moi, et la surinfection bactérienne aussi ; mais aussi les polypes, angines…), les affections cutanées (boutons de tous types, staphylocoque doré, cicatrisation lente, chéloïdes, abcès, ongles cassants ou incarnés avec infection du doigt…).
C’est simple : dès que j’ai un problème de santé (et c’est souvent !) il se complique. Avec moi, pas une intervention chirurgicale sans galère, je suis le premier à faire une maladie nosocomiale, à attraper un parasite, à développer une mycose.

⇒ Côté digestif, étonnamment, ça se passe plutôt bien, sauf une constipation que je traîne depuis toujours.

⇒ Et côté gynéco aussi, sauf l’endométriose qui me guette. Et toujours le risque de candidose, digestive ou vaginale (ou autre), puisque dès qu’un parasite a envie de se développer, il trouve chez moi un milieu spécialement accueillant. Je transpire vraiment beaucoup, même si j’ai tout le temps froid. Surtout des pieds !

⇒  Les vertiges, je connais bien, et la fragilité cardiaque aussi.

⇒ Sur un plan mental : un esprit brillant ou très intelligent (paraît-il), mais en dilettante, avec une mémoire de poisson rouge et un côté lunatique, brouillon.

L’envie et la ténacité et le talent… mais le manque de confiance en soi pour y arriver, en tout cas pas facilement. Mais bien entouré et soutenu, qui sait si je ne pourrais avoir une carrière à la Marcel Proust ou Stephen Hawking ?

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