Homéopathie : la chasse aux granules est ouverte ?
Le 2 septembre dernier, dans un communiqué de presse, le Syndicat national des médecins homéopathes français a annoncé que les cours d’homéopathie à la Faculté de Médecine de Lille avaient été supprimés :
« La Faculté de Médecine de Lille vient de décider de suspendre son Diplôme d’Université d’homéopathie pour l’année universitaire débutante dans l’attente de la position de la Haute Autorité de Santé sur le remboursement des traitements homéopathiques.
• Le SNMHF (Syndicat national des médecins homéopathes français) regrette cette décision, annoncée par tweet, qui survient alors que ce diplôme existe depuis une trentaine d’années.
• Le SNMHF relève que les responsables de cet enseignement n’ont été ni consultés, ni même informés.
Alors que des milliers de médecins et des millions de Français sont attachés à la place de l’homéopathie au sein de notre système de soins, le SNMHF dénonce l’esprit de “chasse aux sorcières”
qui se met insidieusement en place et qui tourne le dos à la vision d’une médecine intégrative et réconciliée, telle que la pratiquent les médecins homéopathes dans notre pays. »
Une semaine plus tard, la faculté d’Angers a pris la même décision, cette fois de manière plus brutale encore puisqu’il n’est pas question de provisoire. Frédéric Lagarce, vice-doyen, a lui aussi emprunté les réseaux sociaux pour annoncer la nouvelle : « Juste un petit mot pour vous annoncer que la Fac d’Angers supprime définitivement le DU d’homéopathie. »
On se demande ce qui leur prend et qui cette médecine dérange tant…
Pour l’utiliser depuis de nombreuses années et en voir les résultats autour de moi (ou ceux transmis par des lectrices et des lecteurs), je trouve tristement dommage un tel acharnement à vouloir la décrédibiliser. Serions-nous des millions d’abrutis à l’utiliser alors qu’elle serait inefficace ?