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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

J’ai pris mon Parkinson en main !

Avril 2012. Pour mon 65e anniversaire, mon médecin et le neurologue me diag­nostiquent la maladie de Parkinson. Un super cadeau…

Abasourdi pendant une dizaine de jours, je me fais à l’idée de prendre l’allopathie qui m’est prescrite quatre à cinq fois par jour ; Modopar 62,5 et 125 mg. Mes tremblements disparaissent.

Après une année, j’ai des contractures, dystonies, excès de salive, hésitation dans mes décisions, y compris au volant de mon véhicule. Mon sommeil est perturbé. J’ai la tête en vrac. Je découvre les souffrances d’un parkinsonien avec la fin du scénario bien morne, annoncé par mon neurologue.
Décembre 2015. J’ai une crise d’allergie qui dépasse l’ampleur des mois précédents : démangeaisons, petits boutons qui se transforment en prurit sur les fesses et les cuisses (comme si j’étais tombé le derrière dans les orties), des sensations de brûlures, en général après le repas, dans une artère fémorale. J’ai des consultations diverses dont une me conduira aussi chez le cardiologue. Celui-ci mettra en cause mes kilomètres parcourus à pied chaque matin et mon âge…

Ma méfiance vis-à-vis des convictions médicales ainsi que des médicaments de synthèse se renforce parce que je suis déçu du savoir des grands professeurs
en dermatologie. Une autre désillusion médicale concerne l’absence de diagnostic d’un calcul important dans le canal cystique de la vésicule biliaire de mon épouse. Opérée d’urgence in extremis, malgré
de nombreuses consultations chez des spécialistes “renommés” pour des vomissements, perte de conscience, pendant plusieurs années, qui n’ont jamais diagnostiqué ce problème. Cette bévue d’irréalisme me rendra méfiant quant à la compétence des médecins…
À ce rythme, dans quelque temps, je suis dans un fauteuil, mais pas au cinéma, car j’ai un pied quelquefois qui racle le sol et manque de me faire trébucher lors de la marche rapide du matin.
Une nuit, mon esprit frondeur, celui que je préfère et qui m’a accompagné toute ma vie, est en éveil. Alors je prends conscience que je suis devenu davantage parkinsonien depuis que je suis sous traitement qui ne sert qu’à gommer le tremblement, du bras droit et de la main en particulier.

*

Le passage à la phytothérapie

Depuis plusieurs mois, j’avais l’idée de remplacer l’allopathie par la phytothérapie, bref, de me prendre en main. Je me suis bien documenté et mes connaissances se sont étoffées. Je me suis procuré des ouvrages qui traitent des neurosciences que j’étudie depuis plus de trois années. Encore aujourd’hui, ma conclusion est que cette maladie est créée par l’Homme, sauf cas rare : la qualité de l’environnement dégradée, la nourriture, les conditions de travail et de vie… sont autant de facteurs responsables de ce vieillissement cérébral accéléré.

Fin décembre 2015. Après avoir commandé et reçu le Mucuna pruriens, je supprime l’allopathie chimique : plus de démangeaisons, les sensations de brûlures disparaissent. Je soigne mon intestin.

Je prends Mucuna pruriens dosé à 15 %, gélule de 400 mg avec du jus de citron (soit l’équivalence d’une Modopar en 62,5 mg), à raison de 4 gélules par jour aux heures de l’allopathie 7 h – 10 h – 17 h – 22 h. Je n’ose pas encore changer les heures d’apport de L-dopa.

Je continue la marche de 6 à 8 km tous les matins, estomac vide, avec la prise uniquement de la L-dopa mucuna.

Une année plus tard, je prends le Mucuna pruriens en poudre de chez Zumub 1 à 2 g (dosée à 15 % en L-Dopa). Puis, j’alterne avec le mucuna de Solbia : une gélule de 400 mg dosée à 50 % en
L-dopa, toujours le matin à jeun.

Depuis début 2017, j’ai remplacé la moitié du Mucuna : je prends une gélule de Mucuna de chez Solbia associée avec une gélule de L-Tyrosine de chez Vit’all +. Et j’y associe une gélule de N-Acetyl-cystéine de chez SuperSmart.

Pour mon petit déjeuner, je prends un œuf à la coque et 40 g de porridge de sarrasin avec de l’huile de noix de coco (2 à 3 cuillères à café). Une gélule de Coenzyme Q10. Sans oublier 8 amandes, 3 noix d’Amazonie, des fruits secs bio (abricots, raisins…). Et trois tasses de café filtre, léger (bio pur arabica).

Et j’ai évidemment changé toute mon alimentation : régime méditerranéen (sans la tomate) – ce qui cause beaucoup de tracas à mon épouse. J’ai choisi une nourriture dédiée à mon cerveau comme les abats (rognons, foie de veau…), poissons (maquereaux et sardines). J’équilibre les aliments dont je sélectionne les plus alcalins, moins oxydants, huîtres ou moules de l’Atlantique une fois par semaine, et compléments alimentaires. Un cocktail de vitamines B2, B3, B6, B9, B12, A et E. Fer uniquement par l’alimentation car trop de fer est oxydatif. Zinc en cure de deux semaines par trimestre. Chaque soir, je prends aussi 2 gélules de Bacopa monnieri.

Août 2017, Parki m’a laissé tomber (sans doute écœurée par mon régime) et je n’en suis pas fâché. Je continue à m’entretenir. Si je pars en voyage, j’emporte la tyrosine à prendre chaque matin et mucuna au cas où… Mon régime alimentaire est forcément perturbé, mais c’est sans conséquence, je marche autant que possible, j’évite les laitages et le gluten, comme à la maison.

Actuellement, je n’ose pas écrire que je suis guéri, je dis “rémission”, je pense avoir retrouvé un vieillissement cellulaire à une vitesse “normale”.
Mon médecin (très ouvert) voulait savoir où “nous en étions” et m’a envoyé chez un autre neurologue :
– Monsieur vous n’avez pas de maladie dégénérative !
Je dois vous dire qu’il a fait fi de mon régime… Comme dit mon médecin traitant :
– Alors, nous avons tous rêvé !
J’ai donc avec satisfaction modifié la fin du scénario pour voir grandir mes petits-enfants.

Ma critique

Je suis persuadé que, dans bien des cas, comme le mien, il y a une destruction relative des cellules dopaminergiques qui occasionne un manque de productivité de dopamine.
Les micro-vaisseaux sanguins dans notre cerveau sont rétrécis, peut-être nécrosés et de moindre qualité, les cellules, les mitochondries via les axones ne reçoivent plus leur nutrition qualitative de base. Depuis que j’ai compris ce mécanisme, je prends soin de bien nourrir mon cerveau.
La plasticité de notre “chef d’orchestre” est connue, ce laboratoire en chimie, un des plus complets et complexes au monde. S’il est perturbé par manque ou excès d’un ou plusieurs nutriments et, plus grave, par empoisonnement (pesticides ou hydrocarbures) ou par un stress permanent, les cellules meurent (apoptose). Je pense avoir stoppé toutes les causes (qui officiellement n’existent pas ! Excepté pour les pesticides, traitement de la vigne, seule cause de Parkinson reconnue maladie professionnelle). L’excès de consommation de calcium, de fer, de sucre, de sel, les molécules de Maillard (viande grillée), le gaz carbonique des boissons gazeuses, certains médicaments… toutes ces substances qui finissent par passer la barrière encéphalique chez certaines personnes, mettent à mal le capital neuro-dopaminergique.
Dans mon cas, il n’y a rien à attendre de l’allopathie antiparkinsonienne sur le long terme, car elle est basée essentiellement sur la stimulation forcée – stimulant des récepteurs non concernés – qui perturbe le système physique et scientifique intrinsèque du cerveau pour la transformation tyrosineL-Dopadopamine et sa diffusion naturelle.

Quand un neurologue annonce au patient que cette maladie ne se guérit pas, l’inconscient enregistre par un choc ce diagnostic. Une démission du corps à s’auto-soigner est fixée négativement. Une résignation qui nuit au sujet et l’empêche de se battre. Le patient accroît lui-même le mal. La volonté de s’en sortir paraît aberrante quand le spécialiste a dit “incurable” !!!

Cette affirmation de maladie “incurable” par un spécialiste prend le dessus et vous empêche de guérir, c’est donc irresponsable de la part des médecins. J’ai sans doute la chance d’avoir une force mentale et, à mes côtés, une épouse aussi battante que moi : ensemble, nous avons réagi face à la médecine conventionnelle. Trois années sont passées, maintenant on me croit.
Comment espérer un jour un médicament complet pour “guérir” le Parkinson si tous les spécialistes s’accordent pour affirmer que cette maladie est incurable ? C’est tendre la perche aux laboratoires pour qu’ils ne soient pas tenus au résultat de guérison…

L’espoir

Puisque j’ai constaté, depuis quatre années avec ce régime, un retour à la normale de mon état, je suis donc persuadé que cette “maladie Parkinson” – que je qualifie de dérèglement neurologique par déplétion en dopamine avec oxydation cellulaire – n’est pas incurable si elle est traitée à temps afin de stopper la mort des neurones concernés. Il faut agir sur les causes, y compris celles qui ne sont peut-être pas directes, en prévention. Et compenser naturellement le manque de L-dopa. Cette pathologie n’est ni dégénérative, ni incurable, si on se donne les moyens de la prévenir.

Évidemment, cette logique ne profite pas au commerce pharmaceutique ni aux maisons de placement. Mais ça, c’est un autre sujet…

En résumé, je ne prends plus d’allopathie depuis 2016 et voici ce que je prends aujourd’hui :

À jeun : 1 gélule de Mucuna + 1 gélule de Tyrosine avec le jus d’un demi-citron dans un verre d’eau.
Au petit déjeuner : 1 gélule de N-Acetyl-cystéine + 1 gélule de Coenzyme Q10 200 mg.
Le midi : un complexe Multivitamines.
Au dîner : 2 gélules de Bacopa monnieri.

Et j’ai adopté une nourriture adéquate pour mon cerveau, qui joue pour 50 % dans la réussite de mon traitement naturel !

Jean-Claude Prévost a raconté son histoire dans un livre que vous pourrez trouver sur le site victoire-parkinson.blogspot.com

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