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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Anti « métaux lourds »

... les 10 bons gestes à adopter

Les métaux lourds sont toxiques pour le cœur, les os, le système nerveux, les intestins, les muscles, les reins, le foie, les poumons, le cerveau et même notre ADN. Il est pourtant assez facile de s’en protéger, en tout cas en partie !

Aluminium, arsenic, brome, cadmium, manganèse, mercure, nickel, plomb, zinc… ces métaux, naturellement présents en faible quantité sur la planète, sont, pour certains, indispensables à la santé. N’oublions pas que nous sommes des poussières d’étoile, c’est-à-dire constitués en partie d’ions métalliques ! Mais dès une certaine quantité dépassée, ils nous nuisent. Jusqu’à être impliqués dans des infarctus, insuffisances cardiaques ou autres maladies chroniques, graves, comme le diabète de type 2. Problème : l’industrie a longtemps fait appel à ces métaux pour de multiples raisons, et continue d’ailleurs (canalisations d’eau, matériel de construction, automobile, ferroviaire, jouets, matériel médical, médicaments, vaccins…).
Raison pour laquelle ils sont massivement présents dans la terre – surtout à certains endroits, par exemple là où se trouvaient d’anciennes fonderies – et donc dans ce que nous mangeons et buvons, mais aussi dans nombre de nos objets quotidiens, des jouets aux outils de bricolage. De plus, ils sont aussi très présents sous forme de particules métalliques microscopiques (gaz d’échappement, fumées…) que l’on respire et/ou qui viennent recouvrir nos cultures, nos cours d’eau.

Notre corps est plus ou moins équipé pour nous débarrasser en partie de ces métaux, mais tout dépend de notre âge (les bébés et les personnes âgées sont plus fragiles) et de nos gènes. Ces polluants causent ainsi plus ou moins de dégâts et de symptômes – fatigue, maux de tête, de dos, diarrhées, déprime, troubles nerveux et émotionnels… – selon notre capacité à y résister. Mais néanmoins, ils sont connus pour s’accumuler dans des organes stratégiques du corps, et avant nous dans celui des aliments que nous mangeons.

Repérez-les et évitez-les car, une fois installés, pour les déloger, c’est une autre histoire!

Utilisez un déodorant sans sel d’aluminium

Soit un déo 100 % naturel à base d’huiles essentielles par exemple, soit une version plus classique. Il existe désormais des alternatives à base de sels de magnésium, même en grande surface. L’aluminium est bien sûr présent aussi dans certains cosmétiques, aliments industriels (additifs E173, E520, E521, E522, E523, E541, E554, E555, E556, E559), médicaments (antiacides pour l’estomac, vaccins…) et produits d’hygiène (dentifrice), l’eau du robinet (utilisé par les autorités pour ses propriétés bactéricides), canettes de sodas, papier alu, ustensiles de cuisine, boîtes de conserve. Mais en vivant « au naturel », vous échappez à la plupart de ces sources, facilement évitables. Il est soupçonné d’agresser l’intestin, provoquant inflammations et douleurs, mais aussi le cerveau et le système nerveux (Alzheimer, Parkinson). Lisez les étiquettes, passez aux cosmétiques naturels et simples (huile végétale…)

Ne croyez pas aveuglément aux tests « métaux lourds »

Ceux qui mesurent ce taux via vos cheveux restent acceptables, mais ils ne reflètent pas tous les métaux et pas exactement ceux qui sont fixés dans le corps, alors que ce sont les plus problématiques. Les tests sanguins ou urinaires ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. L’ensemble donne juste « une idée », pour un prix élevé.

Attention à la chélation

On peut vous proposer une chélation chimique : il s’agit d’accoupler des molécules chimiques (EDTA, DMSA, DMPS…) aux métaux lourds afin de rendre ces derniers expulsables par le corps. D’accord sur le principe, mais ce n’est pas anodin du tout, et le tout transitera par les voies naturelles (reins, urines…), donc risque au passage d’endommager les organes et de provoquer d’autres problèmes. Par conséquent, ne faites pas n’importe quoi dans votre coin, au minimum faites-vous accompagner par un médecin ou un thérapeute compétent dans ce domaine, et ils ne courent pas les rues.

Si vous faites retirer vos amalgames dentaires, c’est par un spécialiste

Même chose que le point précédent. Oui, les amalgames dentaires métalliques peuvent relarguer dans votre bouche des métaux lourds (mercure). Oui, on peut les remplacer par un autre matériau, mais il faut absolument le faire correctement en suivant un protocole strict. Assurez-vous que votre dentiste maîtrise totalement ce sujet.

Allez-y prudemment sur le riz (et les aliments  « sans gluten »)

Le riz piège le mercure et l’arsenic et les accumule. N’en consommez pas tous les jours, et rappelez-vous que les produits industriels sans gluten sont souvent faits avec de la farine de riz (à la place de celle de blé). À la maison, rincez abondamment votre riz et faites-le cuire dans de grandes quantités d’eau (6 verres pour un verre de riz) : l’eau le débarrasse de la moitié
de son arsenic ; mieux que la cuisson à l’étouffée ou au cuiseur à riz, déconseillée puisque l’eau ne s’échappe pas.

Mangez davantage d’aliments riches en composés soufrés (choux, radis…)

Ces composés « captent » un peu de métaux lourds dans le tube digestif pour les éliminer. Ils font partie des aliments les plus détoxifiants, donc consommez-les au moins 3 fois par semaine. 

Ne réutilisez pas les bouteilles d’eau en plastique estampillées « 1 »

Regardez sous la bouteille. Si le chiffre à l’intérieur du triangle (icône de recyclage) est le « 1 » accompagné de la mention PET ou PETE, jetez votre bouteille une fois bue. Elle n’est pas « dangereuse » pour une seule utilisation, mais au fil du temps, elle relargue de l’antimoine, un métal lourd mauvais pour la peau et les voies respiratoires.

Réduisez poissons prédateurs et fruits de mer (crustacés et coquillages)

Eux aussi accumulent les métaux lourds. Une à trois fois par semaine, c’est bien, mais pas tous les jours. Les petits poissons sont moins contaminés, misez donc davantage sur les sardines et les maquereaux que sur le thon.

Variez au maximum votre alimentation, et mangez bio et « naturel » le plus possible

Vous resterez alors en-deçà des doses seuils considérées comme problématiques. Et comme les pesticides et les additifs alimentaires figurent parmi les sources courantes de métaux lourds, vous ferez d’une pierre deux coups.

Aidez votre corps dans ses fonctions détox

Adoptez un mode de vie « détox » permanent. Cela inclut des aliments bons pour le microbiote intestinal, pour le foie et les reins (trois émonctoires majeurs) et des réflexes quotidiens pour ingérer le minimum possible de métaux lourds, dont certains d’entre eux sont également des perturbateurs endocriniens ! Vous pouvez aussi faire appel à des nettoyeurs naturels, comme le charbon actif ou la chlorella.

Les fumeurs, quant à eux, sont fortement exposés aux métaux lourds, et notamment au cadmium : encore une bonne raison d’arrêter. Quant à fumer en ville, au milieu de la pollution automobile, c’est un véritable suicide aux métaux lourds !

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