communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’homéo, c’est aussi pour les chats !

L'homéopathie est particulièrement bien adaptée aux chats, d'un naturel émotif et au métabolisme fragile.

L’homéopathie convient bien aux chats qui présentent des manifestations allergiques, des problèmes chroniques en complément d’autres traitements plus traditionnels (soucis urinaires, locomoteurs, infectieux, cutanés, etc.), des troubles digestifs sans caractère de gravité et, bien sûr, des troubles comportementaux, souvent en rapport avec le stress et l’anxiété. En revanche, l’homéopathie n’a pas vocation à soigner des cancers, à remplacer la chirurgie lorsqu’elle est nécessaire (mais elle peut accélérer la cicatrisation des tissus) ou à traiter des urgences vitales. 

C’est de l’automédication 

Donner de l’homéopathie, c’est faire de l’automédication. Les règles sont donc les mêmes que pour n’importe quel remède : de préférence, un seul traitement à la fois (cela permet de voir ce qui fonctionne ou non) et uniquement pour des troubles mineurs ou ponctuels, chez un chat jusqu’ici en bonne santé et sans fragilité particulière. En l’absence d’amélioration dans les 48 heures ou même plus tôt si d’autres symptômes apparaissent ou si les troubles reprennent à l’arrêt du médicament homéopathique, mieux vaut consulter le vétérinaire. Prudence également lorsqu’il s’agit de chatons, chats âgés, femelles gestantes, insuffisants rénaux chroniques, etc. : ils méritent d’emblée une consultation pour s’assurer du diagnostic, car tout peut vite dégénérer chez eux. Enfin, en cas de signes de gravité – fièvre supérieure à 39°, prostration, vomissements interminables, présence de sang dans les urines, difficultés pour respirer, troubles de l’équilibre, perte de connaissance, etc. – mieux vaut un avis vétérinaire en urgence. 

Quelques incontournables 

En automédication, l’homéopathie peut se donner au dosage de 9 CH, à raison de 5 granules en une fois si le problème est ponctuel, ou 3 granules deux fois par jour jusqu’à amélioration. Voici quelques remèdes classiques, mais qui ne remplacent pas l’avis du vétérinaire.     

• Pour la peau : 

Apis en cas de piqûre d’insecte, d’allergie aux piqûres de puces, d’inflammation avec œdème ou après une vaccination, ou encore en cas de brûlure. Staphysagria pour favoriser la cicatrisation d’une plaie par quelque chose de pointu, Thuya occidentalis en cas de verrues ou après un vaccin, Silicea pour favoriser l’écoulement de pus. En cas de démangeaisons importantes : Urtica urens.

• Pour les douleurs : 

Arnica et Phosphorus après une opération pour l’aider à se remettre, Rhus toxicodendron en cas de douleurs articulaires aggravées par le froid et l’humidité, Ruta graveolens en cas d’arthrose et Gelsemium en cas de douleurs musculaires.

• Pour les troubles digestifs : 

Arsenicum album pour tout début de gastro-entérite, Nux vomica quand l’animal a trop mangé, Pulsatilla pour des selles qui sont soit trop liquides, soit trop sèches (de mauvaise consistance). Ipeca est indiqué en cas de vomissements avec salivation importante, mais attention à ne pas passer à côté d’un empoisonnement, auquel cas il faut vite consulter (au moindre doute).

• Pour des troubles respiratoires bénins : 

Drosera en cas de toux quinteuse, Pulsatilla pour des écoulements épais du museau, Argentum nitricum en cas de larmes dues à des canaux lacrymaux bouchés, Allium cepa en cas d’éternuements et Euphrasia officinalis si l’œil coule.

• En cas de traumatisme : 

Arnica.

• En cas de problème lié à l’hyper-émotivité : 

Ignatia en cas de boulimie ou de léchage compulsif, Staphysagria en cas de griffades, marquage urinaire ou d’agressivité sur un tiers et Gelsemium avant une visite chez le vétérinaire ou si le stress est responsable de tremblements.

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Pour en finir avec les verrues

Qu’elles soient plantaires, planes, vulgaires, ou ano-génitales les verrues constituent souvent un handicap esthétique, source de retentissement social ou de perturbation de la sexualité. Ces petites tuméfactions bénignes, qui touchent 10 % de la population, connaissent de nombreux traitements. Tour d’horizon des solutions possibles.

Insomnies

Le sommeil occupe un tiers de notre vie et un Français sur trois dort mal… Or, la qualité du sommeil est déterminante pour passer des journées sereines et, plus encore, pour l’état de santé en général. 

 

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois