Un testament en mousse
Mousse
Klaus Modick.
Traduit de l’allemand par Marie Hermann
Éditions Rue de l’échiquier
146 pages
14 x 22 cm
16 €
eBook 7,99 €.
Publié pour la première fois en français, ce premier roman de l’écrivain allemand Klaus Modick, écrit en 1984, chante une ode très actuelle au mystère du vivant.
Lukas Ohlburg était, nous dit-on, un éminent botaniste, scientifique respecté. Un curieux manuscrit aurait été retrouvé par son frère dans la maison de campagne appartenant à la famille, à Ammerland en Basse-Saxe, où il est décédé.
À la manière d’un vrai-faux journal, les notes retracent les derniers jours du savant, au crépuscule de sa vie, alors qu’il réalise que toute sa carrière de spécialiste ne lui aura en aucun cas permis de comprendre la nature. Il entreprend alors de déconstruire son savoir à la racine, dans une méditation sur le langage, une « critique de la terminologie ». Peu à peu, la mousse s’impose comme l’élément qui mène à l’inexprimable, qui lui permet de se connecter au mystère du monde, de se dissoudre dans le grand tout.
Ce « texte étrange », comme dit son frère, intime et poétique, est le subtil témoin de sa métamorphose végétale.