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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Et on continue à déforester…

Le 31 mai dernier, des membres de l’association Greenpeace ont bloqué un entrepôt de soja dans le port de Saint-Nazaire. Pourquoi ? Parce que, pour nourrir les animaux d’élevage, la France continue à importer en masse du soja qui pousse là où devrait continuer de vivre la forêt amazonienne.

C’est la principale cause de la déforestation et de la destruction des écosystèmes en Amérique latine. On ne peut plus se contenter de s’émouvoir devant les hectares de forêt ravagés pour des cultures qui vont nourrir le bétail à des milliers de kilomètres : non seulement nous exploitons les ressources d’autres humains sans vergogne, mais nous brûlons l’oxygène de tous les humains, ici et là-bas !

Que faire ? S’engager aux côtés de Greenpeace et veiller à la provenance de ce que l’on achète et de ce que l’on mange. Plus c’est local, moins c’est dévastateur pour la planète et pour celles et ceux qui y vivent. En important chaque année 3,5 millions de tonnes de soja, la France se rend complice de Bolsonaro et des massacres qu’il perpétue.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Manger autrement

Vous vous préoccupez de l’avenir de la planète, y compris en cuisine. Mais avoir une alimentation écologique, ce n’est pas uniquement manger bio ! Cela implique aussi un changement profond (et progressif) de nos habitudes d’achats et nombre de comportements devenus «automatiques».

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