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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Parkinson : une piste naturelle

Le farnésol est une substance à la délicate odeur de muguet que l’on trouve dans certains fruits et dans de nombreuses huiles essentielles, comme celles issues des fleurs d’oranger (néroli) ou de tilleul. On l’utilise en parfumerie, en cosmétiques, mais aussi comme anti-insectes et anti-acariens. Il est également étudié depuis quelques années pour ses propriétés anti-cancéreuses et anti-inflammatoires.

Cette fois, des chercheurs de l’université Johns Hopkins, aux Etats-Unis, ont montré lors d’une étude préclinique que la molécule pouvait empêcher la perte de neurones producteurs de dopamine dans le cerveau – perte responsable des symptômes typiques de la maladie de Parkinson.

Le farnésol agit en inhibant une protéine spécifique : la protéine PARIS.

Dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, l’accumulation de PARIS ralentit la fabrication d’une autre protéine, la PGC-1alpha, véritable ange gardien des neurones dopaminergiques (sans elle, ils meurent !).

Or, le farnésol se lie avec la protéine PARIS et la modifie de telle sorte qu’elle n’interfère plus dans la synthèse de PGC-1alpha.

Le cerveau de souris nourries avec un régime supplémenté en farnésol est protégé de l’accumulation de PARIS et présente 55 % de PGC-1alpha de plus que celui des souris suivant un régime « normal ». Les souris supplémentées en farnésol sont aussi dotées de deux fois plus de neurones dopaminergiques sains. Par ailleurs, soumises à des tests cognitifs et physiques associés à la maladie de Parkinson, elles obtiennent de meilleurs résultats.

Bien entendu, il ne s’agit que d’essais précliniques et il reste à confirmer les propriétés du farnésol sur les humains, ainsi que les dosages appropriés, mais la piste est prometteuse.

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