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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le dosage du PSA dans les affections de la prostate

Le PSA est un marqueur sanguin utilisé dans le dépistage du cancer de la prostate. Mais pas de panique : toute augmentation du PSA n’est pas nécessairement synonyme de cancer.

Comme son nom l’indique, le PSA, autrement dit l’antigène spécifique de la prostate (Prostate Specific Antigen), n’est pas l’antigène du cancer, mais l’antigène de la prostate. En d’autres termes, même s’il est un élément utilisé dans le diagnostic du cancer de la prostate, il n’est pas un marqueur de cancer en tant que tel : tous les hommes synthétisent du PSA, quel que soit l’état de santé de leur prostate. En pratique, on utilise le dosage du PSA pour le dépistage précoce du cancer et sa surveillance lors du traitement (guérison, récidive…). Le dosage du PSA n’est pas recommandé dans le cadre d’un dépistage systématique du cancer.

Une glycoprotéine

Le PSA est un antigène glycoprotéique composé en partie d’un glucide et d’une protéine, le tout synthétisé par la prostate. On le retrouve en quantité dans le sperme, mais une partie est excrétée dans le sang, celle que l’on va doser. Cet antigène est spécifique de la prostate, et donc n’est pas synthétisé chez la femme. Aucun autre organe ne le fabrique.

Élevé dans les affections prostatiques…

Le taux de PSA n’est jamais nul dès lors qu’on a encore sa prostate. Il peut augmenter dans toutes les pathologies prostatiques : prostatite (inflammation ou infection), adénome (augmentation bénigne de volume) et cancer, affection pour laquelle le PSA s’avère particulièrement élevé, raison pour laquelle on en tient compte dans le dépistage.

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