La pensée positive
S’il suffisait de dire ou de penser "Je suis bien" pour le devenir instantanément, cela se saurait depuis longtemps ! Et pourtant, la science démontre à présent couramment qu’en utilisant l’infini potentiel de notre cerveau, nous avons toutes les chances de créer les conditions favorables à notre bien-être. Sans plus attendre, voyons ce qu’il en est de plus près.
La psycho-neuro-immunologie qui étudie les relations biologiques entre la conscience, le cerveau et le système immunitaire a révélé des interactions entre les fonctions vitales corporelles et l’esprit qui les anime. Autrement dit, toutes les informations en provenance des centres émotionnels du cerveau impactent non seulement le système immunitaire mais les systèmes nerveux, cardio-vasculaire, sanguin, etc. Aucune information ne se perd dans le corps mais elles se transmettent de manière agissante selon les schémas dont elles sont porteuses.
De tous les systèmes vitaux, celui dont on parle le plus est le défenseur de l’immunité, capable de combattre les attaquants tels les virus et les bactéries, mais aussi d’enrayer une progression cellulaire anarchique. C’est pourquoi les recherches scientifiques privilégient souvent l’étude du système immunitaire, cause de plus grande vulnérabilité face aux maladies.
L’esprit créateur
Un esprit paisible non sujet aux variations émotionnelles intempestives assure un cœur en paix et une harmonie générale répandue aux confins du corps. Et si la santé vient à être troublée, les soins appropriés seront soutenus et renforcés par une humeur calme, confiante et détendue. Outre le fait d’être physique et mentale, la santé relève de la profondeur de l’être que l’on dit être spirituelle.
Cet aspect dont on ose encore à peine parler sous peine de se voir regarder avec méfiance est pourtant la base du bien-être et la garantie de sa continuité. Alors que les symptômes figurent des indicateurs, les causes se cachent dans le vécu de l’histoire de chacun. La manière dont nous faisons face aux éléments perturbateurs, aux conditions difficiles présentées par la vie, aux relations conflictuelles et surtout la façon dont nous réagissons, mettent en route les mécanismes de protection, de défense ou au contraire de destruction de notre propre personne.
Si nous avons peur, cette émotion fera tout pour arriver à se donner les bonnes raisons de l’avoir engendrée, en entamant nos réserves immunitaires et en brûlant toutes les chances d’en réchapper. Il est question, ici, de peurs récurrentes et incontrôlées. Mais petit à petit, à force d’y penser, d’en parler et d’y revenir, les peurs deviennent réalité. Et pourtant, ce n’est pas du tout ce que nous voulons.
Les beaux prêches et les bonnes intentions
À l’heure où les prédicateurs de tous bords s’épanouissent derrière leurs écrans web, répandant une parole que bien peu d’entre eux savent mettre en pratique, l’illusion spirituelle semble être à son comble. Les bonnes intentions ont beau se diffuser, elles ne suffisent pas à enrayer les souffrances existentielles de plus en plus prégnantes. Une lutte s’est engagée entre la prolifération apparente des virus et de leurs méfaits, approuvés par les uns, décriés par les autres, et de ce combat féroce autant qu’étrange, résulte un appauvrissement des forces de résistance physique, psychique et spirituelle. Le monde qui ne souhaite que son bonheur et sa santé est en train de se contredire en cédant à la confusion, à la peur et à la colère. Autant d’émotions négatives qui le privent de ses forces naturelles. Le remède n’est plus dans les prêches ni les bonnes intentions mais dans une action claire et déterminée autant que simple et calme.
Le pouvoir de vivre et de guérir autrement
Notre esprit possède le pouvoir d’installer en lui les éléments dont il a besoin pour vivre en paix et en joie dans le confort d’un organisme physique en bonne santé. En éveillant notre esprit à ses capacités d’autoguérison tant physiques que mentales, nous activons un pouvoir que nous détenons tous, celui d’être et de vivre bien. Pourquoi nous en priver ? Et pour les sceptiques, comment s’autoriser à certifier quoi que ce soit dont on ne s’est pas donné la preuve ? Puisqu’il est à présent reconnu que tout est énergie, à nous de nous laisser interpénétrer par les énergies créatrices de bien-être et de bonheur. Cette qualité d’énergie bénéfique le sera autant pour nous que pour ceux qui nous entourent. Le monde actuel est en souffrance mais il est aussi en phase d’accomplir un changement radical des consciences, et ça en vaut la peine ! Ce qui est essentiel à comprendre, c’est la nécessité d’entrer en relation amicale, bienveillante et consciente avec notre corps et l’énergie qui se dégage de notre vie.
La guérison des maux de l’existence commence là où l’on accepte de lâcher prise avec les tourments intérieurs habituels : ressentiments, vieilles colères rentrées, chagrins sans fin.
Premier conseil de soin
Faire des choix de vie simples et accessibles. Prendre chaque jour le temps de réfléchir à ce que l’on veut vraiment et s’engager corps-esprit dans la voie de son accomplissement. Méditer est une excellente chose mais le plus important est l’application du meilleur de soi-même dans la vie quotidienne. L’esprit dirigé vers le beau, le bon et le bien rassemble et ramène vers soi tout ce qui lui ressemble. C’est de cette manière que l’on va au-devant de ses choix et qu’ils se concrétisent harmonieusement. La clé se trouve dans la patience face à ce que la vie présente. Une patience remplie de confiance en l’énergie créatrice de la vie. Et ce, sans jamais se décourager.
Deuxième conseil de soin
Éviter d’attendre de se trouver dans une situation compliquée pour commencer un travail de guérison. Pratiquer de préférence quand la situation est calme et que les choses vont à peu près bien ou très bien. Les exercices qui vont suivre doivent constituer une expérience bénéfi que, on doit les pratiquer avec la joie au cœur et un mental tranquille. C’est ainsi qu’il devient plus facile de faire face par la suite à des circonstances plus controversées.
Première application : portez l’épée de vérité
La symbolique de cette épée est qu’elle sépare le vrai du faux, elle est une force qui permet de trancher net les négativités que l’on ne veut plus accepter. Avec elle, l’esprit n’hésite plus à rejeter ce qui n’est pas conforme aux principes de clarté bienveillante. Mais d’où vient cette épée ? De la sagesse intérieure, de la conscience éveillée, de la lumière qui brille en chacun et révèle le juste discernement. Trois éléments de soins et de guérison existant en nous tous. L’utilisation de l’épée de vérité qui fait fuir le mensonge, la fausseté, les mascarades en tous genres, sait apporter les bienfaits de la nature véritable de l’être.
Deuxième application : la pensée positive et le souffle guérisseur
Le verbe est créateur et les pensées, formulées à voix basse ou haute, libèrent l’énergie de bonheur que l’on souhaite installer dans sa vie.
Voici quelques formules “magiques” à connaître et à mettre en pratique avec la respiration associée.
“Mon seul véritable maître est la vie elle-même. C’est elle qui m’enseigne au travers des conditions présentées suivant ce que j’ai à comprendre pour évoluer vers mon plus grand bien.
À chaque inspiration, ma conscience s’éclaire et se remplit des éléments de santé et de bien-être dont j’ai besoin.
À chaque expiration, ma conscience libère un flot purificateur qui nettoie en profondeur les pollutions physiques et psychiques abritées dans mon être.
(à reprendre de trois à cinq fois en restant bien concentré.)Maintenant, je m’aligne aux principes de paix, d’amour et de bonheur qui sont les éléments de pouvoir de la belle vie en moi.”
À la fin, ne pas oublier de faire jaillir du fond de son cœur un sentiment de gratitude envers cette existence qui, au-delà des tourments et des peines, mérite d’être vécue dans le meilleur de soi-même.
L’impossible est possible !
Joseph Murphy est né en Irlande en 1898 dans une famille catholique très stricte. Il part pour l’Amérique après ses études et devient pharmacien à New York. Puis, dans les années 1940, il renonce à toute forme de religion en commençant à exposer ses propres principes spirituels basés sur la pensée positive.
Cette forme d’être et de penser le rend très populaire. Il ne s’en contente pourtant pas et étudie la psychologie en vue d’un doctorat qu’il obtient sans peine. Il écrit de nombreux ouvrages qui changent la vie de son lectorat. Une trentaine de ses ouvrages est traduite en plusieurs langues.
Il devient consultant et conseiller dans les domaines de la prospérité, du subconscient et de la foi. Sa pensée se concentre sur les infi nis potentiels de richesses de l’esprit. Sa pensée clé est : “Le bonheur est un état mental, spirituel.”
Joseph Murphy est décédé le 16 décembre 1981 à l’âge de 83 ans.
Un texte inspirant
Une jeune comédienne téléphone un jour à Joseph Murphy. Très agitée, elle est épouvantée parce qu’une chiromancienne vient de lui dire que quelqu’un l’a envoûtée et que pour 100 dollars, elle peut la dégager. L’actrice s’est exécutée, mais elle allait encore plus mal et son médecin venait de lui prescrire des tranquillisants.
Joseph Murphy lui expliqua qu’il fallait qu’elle élimine la cause de son mal. Il l’assura que les imprécations de qui que ce fut n’avaient aucun pouvoir de lui nuire, que les suggestions et les déclarations d’autrui ne pouvaient en aucun cas l’affecter, la seule puissance étant le mouvement de sa propre pensée. Elle avait accepté la suggestion négative de la chiromancienne et la réaction dont elle souffrait en était le résultat.
Sur les indications de Joseph Murphy, elle se mit à réciter lentement et tranquillement avec ferveur le psaume N° 91 qui est un texte protecteur ayant fait ses preuves bénéfiques auprès de nombre de gens placés dans des situations apparemment sans issue.
Cette jeune femme comprit peu à peu qu’en s’accordant à la Présence-Puissance infinie et unique, celle-ci agirait en harmonie, en paix, en joie, en beauté, en puissance à travers elle. Rien ne peut s’opposer à cette Présence puisqu’elle est le principe même du pouvoir de la vie dans le meilleur qu’elle porte en elle. En le réalisant, l’artiste ressentit une grande paix intérieure.
Elle parvint, sur les conseils de Joseph Murphy, à bénir la chiromancienne et à se mettre à irradier de l’amour et de la bonne volonté envers tous, comprenant qu’ainsi elle s’entourait elle-même d’une parfaite immunité. Ressentant la paix qui surpasse tout entendement humain, elle fut à même de rire de la suggestion de la pythonisse, comprenant qu’elle n’avait pas plus de pouvoir qu’un lance-pierres contre un torpilleur et elle mit de côté les tranquillisants dont elle n’avait plus que faire.
“Toutes choses sont prêtes si l’esprit est prêt”, disait Shakespeare. C’est dans l’ouverture du cœur et de l’esprit que l’on comble sa vie.
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À Lire
L’impossible est possible !, de Joseph Murphy aux éditions Dangles – 248 pages – 12,70 €.
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