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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

On est un peu en plastique…

En 2019, des chercheurs du WWF (fonds mondial pour la nature) indiquaient que nous avalions chaque semaine environ 5 grammes de microplastiques (des particules toutes petites, voire invisibles à l’œil nu), soit l’équivalent d’une carte bancaire… Cette fois, ce sont des scientifiques de l’Université de Hull, au Royaume-Uni, qui ont été tout étonnés d’en retrouver jusqu’au fin fond de nos poumons, pourtant censés être à l’abri de ces polluants. Ils ont identifié 12 types de plastiques différents (sur des échantillons prélevés lors d’interventions chirurgicales), provenant des emballages, du PET des bouteilles, du nylon des vêtements, de résine venant de la peinture et même du “caoutchouc” des pneus de voiture. Pour l’instant, l’histoire ne dit pas les conséquences de cette présence dans notre organisme. On imagine qu’elle n’est pas du meilleur effet sur la santé.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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