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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’extrait de pépins de pamplemousse

À l’heure où les médicaments antibiotiques doivent être utilisés avec parcimonie, certains d’entre eux n’étant déjà plus efficaces sur les bactéries qui ont développé des résistances, ce remède naturel est plus que jamais utile.

Le compost, terreau d’une riche découverte

Le Dr Jacob Harich, médecin et physicien serbe, né en 1918 en Yougoslavie, puis émigré aux États-Unis, a découvert grâce au jardinage les propriétés antimicrobiennes de l’extrait de pépins de pamplemousse. En effet, dans les années 1980, il a remarqué que les pépins de pamplemousse ne se décomposaient pas dans le compost. Suite à cette observation, il analysa leur composition et put mettre en évidence la présence de principes actifs antimicrobiens.

Des instituts spécialisés ont poursuivi ses recherches et ont confirmé les propriétés antivirales, antibactériennes et antifongiques de l’extrait de pépins de pamplemousse. C’est un antibiotique naturel à large spectre et qui ne crée pas de résistance. “De nombreux tests en laboratoire ont été mis en application pratique, démontrant que l’extrait de pépins de pamplemousse pouvait être efficace, même dans des cas où les antibiotiques classiques ne l’étaient pas. Autre avantage, même un cas d’utilisation prolongée ou fréquente n’engendre pas de résistance à son encontre…”

Les études menées sur cet extrait ont aussi mis en avant des propriétés immunostimulantes et antioxydantes.

Extraction, composition et propriétés

L’extrait de pépins de pamplemousse, ou EPP, est issu du broyage des pépins de la variété Citrus paradisi, mais aussi de la pulpe du fruit, puis mélangés avec de l’eau. On trouve aussi de l’huile de pépins de pamplemousse, dans laquelle est ajoutée de la glycérine.

On peut utiliser cet extrait en gouttes ou en gélules, en cure préventive ou curative.

Naturellement riche en acide citrique et en acide ascorbique (vitamine C), l’EPP contient aussi d’autres molécules intéressantes :
– des bioflavonoïdes : naringine, hespéridine et quercétine. Ces flavonoïdes vont disloquer la membrane bactérienne libérant le contenu de la cellule en 15 minutes, ils vont aussi agir sur les virus en empêchant la réplication virale et neutraliser les radicaux libres par leurs propriétés antioxydantes
– du tocophérol (vitamine E) : le tocophérol agit comme antioxydant et il assure la fixation de certains minéraux comme le calcium, le fer et le magnésium 
– des polypeptides
– des acides aminés.

Ces molécules antioxydantes protègent aussi nos cellules du vieillissement prématuré tout en stimulant le système immunitaire.

L’EPP a un effet basifiant et protecteur pour la flore intestinale.
Même si le pH de l’EPP est acide et se situe, selon les travaux scientifiques, autour de 2 ou 3, son action dans l’organisme est considérée comme alcalinisante (basifiante). En effet, la grande quantité de substances amères qu’il contient fait augmenter le pH (effet basifiant) du corps en l’aidant à éliminer les dépôts acides contenus dans les tissus. “L’amer extrait de pépins de pamplemousse a un effet basique et dépuratif, sans action défavorable sur la flore intestinale.”

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