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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Petite enfance : je t’aime, je te nourris

Que faut-il manger entre 1 et 3 ans ? Les recommandations actuelles sont fort éloignées de celles des pédiatres qui ont veillé sur vous ou sur vos propres enfants.

La petite enfance est particulière et primordiale, au point qu’elle influence l’enfant pour le reste de sa vie métabolique, immunitaire, et même psychologique !

Vive l’allaitement !
Le lait maternel est parfait. C’est le seul aliment complet au monde ; il est idéal jusqu’à 9-12 mois.
Selon l’ANAES (Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation de la Santé), toutes les femmes devraient allaiter leurs enfants au moins 6 mois : “l’excuse de l’insuffisance du lait maternel est le plus souvent liée à une conduite inappropriée de l’allaitement.”
Naturellement, si la mère ne veut pas allaiter, inutile de culpabiliser, mais il faut qu’elle fasse ce choix en tout connaissance de cause.

Le meilleur d’une maman
En allaitant, vous donnez le meilleur de vous-même à votre bébé. “Aucun lait maternisé n’égalera jamais le lait maternel“. Le lait de mère est un aliment biologique inégalable, contenant la quantité exacte de protéines, de lipides et de sucres requise pour le bon développement de l’enfant. Ni trop, ni pas assez.
Comparé au lait de vache, il est ainsi beaucoup moins riche en protéines et en matières grasses. De même, le lait maternel est parfaitement équilibré en acides gras essentiels (indispensables au développement du système nerveux central), en oligosaccharides (favorisant l’implantation de la flore intestinale), en fer, en vitamines et minéraux. Ces nutriments-là sont absents ou rares dans le lait de vache. Le lait de femme est l’étalon d’or de l’alimentation infantile des premiers mois, celui qui sert de références aux pédiatres et nutritionnistes.

C’est vous qui savez !
Si vous avez décidé d’allaiter, ne vous laissez pas décontenancer au premier souci et ne vous fiez pas au conseil d’un pédiatre, d’une puéricultrice ou d’un généraliste n’ayant pas suivi une formation spécifique à l’allaitement ! Faites appel aux professionnelles des associations pour la promotion de l’allaitement maternel (telles la Leche League ou Solidarilait)“. La règle d’or : n’utilisez pas de biberon de complément, ni à la maternité ni de retour chez vous, même si c’est ce qu’on vous a conseillé.

Un bébé nourri au lait maternel…
> a moins de risques de souffrir d’infections, d’allergie et plus tard de diabète ou d’obésité ;
> souffre moins de problème d’orthodontie (placement dentaire) car la succion développe harmonieusement la mâchoire ;
> s’ouvre à la sensorialité voire à la sensualité (l’alimentation au biberon est uniforme, sans surprise) ;
> > aurait un QI supérieur.

Laissez aux bébés le temps d’être des bébés
Les mesures de bons sens suivantes sont hélas trop rarement suivies :
> Allaiter (voir plus haut).
> Ne PAS diversifier l’alimentation avant 6 mois. Cette précaution prévient l’obésité et les allergies (notamment eczéma).
> Exclure les aliments susceptibles de provoquer des allergies chez la maman qui allaite, surtout si la famille est à risque allergique.
> Exclure les aliments les plus allergéniques pendant les 24 premiers mois de la vie, surtout si l’enfant à est haut risque allergique.
> Entre 0 et 2 ans, fournir suffisamment de graisses et veiller à ce que ce soit des “bonnes graisses”. En revanche, doucement sur les protéines : il en faut, mais pas trop.
> Si le jeune enfant est allergique, en plus des recommandations nutritionnelles, lui donner des probiotiques (bactéries amies ayant un effet bénéfique sur la flore intestinale).
> Ne pas habituer trop tôt l’enfant aux produits sucrés.
> Donner le bon exemple aux enfants.

À Lire :
Guide de la grossesse naturelle, de Sophie Pensa, Editions Ambre
Soyons moins lait, du Dr Berre, Editions Terre Vivante
Cuisinez pour vos enfants, de Annabel Karmel, Editions Solar

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