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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Tampons hygiéniques : pas anodins !

Le choc toxique lié à l’usage des tampons hygiéniques semblait avoir disparu depuis la fin des années 1990… Mais, depuis quelques années, des cas sont à nouveau signalés. De quoi s’agit-il ? D’une pathologie grave ressemblant à une infection virale (fièvre importante, éruptions, desquamation de la peau, diarrhée, vomissements, malaises avec maux de tête), mais, en réalité, liée à la prolifération du staphylocoque doré.
Ce choc est favorisé par l’utilisation de tampons hyper absorbants, parfait milieu de culture pour la bactérie… Il est donc recommandé de ne pas garder de tampon plus de 4 heures. Ces derniers mois, des voix s’élèvent pour dénoncer la responsabilité des industriels qui ont refusé jusque-là de donner la formule de leurs tampons. France 5 y a même consacré une émission, Tampon, notre ennemi intime, pour faire le point. Les journalistes de France 5 ont enquêté et trouvé des composants dangereux pour la santé, dont des dioxines (classées cancérogène par l’OMS) ou des phtalates (perturbateurs endocriniens).

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Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.