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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Tuberculose pulmonaire : contact avec malade contagieux

Existe-t-il une prévention de la tuberculose par la phytothérapie, par exemple pour le personnel travaillant en milieu hospitalier au contact de malades ?»

Mme D. de Haute-Marne

La réponse de Didier Le Bail

Depuis des décennies, le dépistage des personnes exposées au bacille de Koch (Mycobacterium tuberculosis) repose sur le test cutané à la tuberculine, mais la «sensibilité» de cet examen laisse à désirer, sachant qu’il produit de nombreux faux négatifs et encore plus de faux positifs. Des tests sanguins évalués scientifiquement ont fait leur apparition récemment. Ils ont l’avantage de se montrer beaucoup plus précis que le test cutané classique. De plus, ils se montrent insensibles à la présence d’un vaccin antérieur au BCG et à la plupart des autres mycobactéries. Très appréciable quand on sait qu’en France, plus de 65 % des tests cutanés dits positifs le sont pour d’autres raisons qu’une infection au bacille de Koch : vaccination antérieure par le BCG ou exposition à des mycobactéries environnementales (1) ! Actuellement, deux tests sanguins sont disponibles sur le marché : le QFT-G (Cellestis) et le Tspot-TB (Oxford Immunotec).

De 5 à 10 % seulement des personnes infectées développent une tuberculose (la moitié dans les deux ans qui suivent l’infection et l’autre moitié bien plus tard, par réactivation du bacille de Koch).
Le passage éventuel à la tuberculose-maladie est étroitement lié à la qualité globale du terrain. Un état d’immunodéficience (VIH, prise au long cours de cortisone, âges extrêmes de l’existence) ou de dénutrition (populations migrantes), une mauvaise hygiène de vie (alcoolisme, tabagisme, toxicomanie, conditions de vie insalubres), ou l’existence de problèmes de santé tels que diabète, insuffisance rénale ou désordres hématologiques, constituent autant de facteurs favorisants. Pendant longtemps, la déminéralisation a également été considérée comme un facteur favorisant, d’où l’utilisation préventive d’huile de foie de morue chez les enfants.
La bioélectronique de Vincent nous apprend que le terrain tuberculeux est un terrain acide et oxydé. Hormis la tuberculose, ce type de terrain voit aussi se manifester les pneumonies, les mycoses, le psoriasis, ainsi que toutes les maladies de l’enfance (coqueluche, rougeole, scarlatine…).

Comment rééquilibrer un terrain ayant tendance à se déplacer vers la zone acide-oxydée ? Voici quelques pistes à suivre :
– Séjourner en altitude, fréquenter les forêts de pin, respirer les embruns marins, marcher pieds nus sur l’herbe mouillée… À défaut de contact régulier avec la nature, installer chez soi un ou deux générateurs d’ions négatifs.
– Aérer les pièces, ouvrir les volets (à savoir : les UV tuent les bacilles tuberculeux).
– Recourir aux huiles essentielles, en diffusion atmosphérique dans la chambre à coucher (dans la chambre d’un tuberculeux, on gagnera à diffuser plusieurs fois par jour une formule associant pin sylvestre, niaouli et cajeput, sur une base de citron zeste). Au cours des périodes de faible vitalité, d’insuffisance immunitaire, prendre des oléocapsules d’origan compact (dosées à 50 mg), à raison d’1 capsule 2 fois par jour, au moment des repas, du lundi au vendredi pendant quelques semaines.
– Comme les mesures bioélectroniques montrent que les antibiotiques sont acides et oxydés, se rappeler que «les antibiotiques, c’est pas automatique !»
– Se familiariser avec des techniques de gestion du stress : relaxation/méditation, visualisation… Au besoin, recourir à des plantes adaptogènes (rhodiola, éleuthérocoque, astragale…).
– Procéder à des cures régulières d’antioxydants (écorce de pin maritime, quercétine, curcuma…) et de symbiotiques (associant probiotiques et fibres prébiotiques).
– Au niveau alimentaire, se réfréner sur les sucres, surtout raffinés, et privilégier une alimentation bio et antioxydante, donc riche en fruits et légumes. Inclure cresson, poireaux et épinards dans ses menus. Boire du jus bio de pommes de terre crues.

Des formes de tuberculose ultrarésistantes – c’est-à-dire résistantes à tous les antibiotiques connus – sont apparues, en particulier dans les pays d’Europe de l’Est. Les huiles essentielles phénolées (ajowan, serpolet, origan…) constituent sans doute l’une des meilleures réponses naturelles à ce nouveau défi thérapeutique.
Sans compter que le monde de la phyto ne nous a pas encore révélé tous ses secrets. Pour preuve, au Mexique, on a récemment mis en évidence l’efficacité d’un extrait d’une plante appelée Lantana hispida (2) contre toutes les souches multirésistantes de tuberculose ! Par ailleurs, un extrait d’Amborella trichopoda, un arbuste endémique de Nouvelle-Calédonie (3), a montré une action comparable à celle de deux antituberculeux de référence.
On estime qu’un être humain sur trois est infecté par le bacille de Koch (si, si !), mais cette infection demeure à l’état latent chez l’écrasante majorité des personnes concernées.
Bien entendu, celles dont le terrain est très fragilisé courent davantage le risque de contracter la maladie. La tuberculose représente ainsi aujourd’hui la première cause de mortalité chez les malades du sida.

(1) «Actualités de la tuberculose», article de C. Chouaid (service de pneumologie du CHU St Antoine, Paris), publié dans la «Revue des maladies respiratoires», en nov. 2006.
(2) Lantana hispida fait partie de la pharmacopée traditionnelle des populations locales, comme chez les Maya K’iché (Guatémala) où l’on s’en sert pour soigner les infections respiratoires aiguës.
(3) L’Amborella trichopoda est considéré à ce jour comme la plus vieille plante à fleurs du monde !

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Par Senta Depuydt

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