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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Une boule sur le testicule ? … Consultez sans attendre !

Cancer le plus fréquent chez l’homme jeune, le cancer du testicule fait moins peur qu’auparavant, tant les traitements ont évolué. Pour autant, souffrir d’un cancer testiculaire reste une épreuve.

Ivan Basso il y a quelques semaines dans le Tour de France, Tony Marsh, ancien rugbyman de l’équipe de France, sans oublier bien entendu Lance Armstrong, vainqueur contesté de 7 Tours de France, nombreux sont les sportifs qui ont pu revenir au plus haut niveau de leur sport après la découverte d’un cancer du testicule. En effet, 80 à 95 % des malades guérissent de leur cancer. Les raisons en sont nombreuses : amélioration des techniques de dépistage et de diagnostic, traitements performants, sans parler des prothèses réalistes. Pour autant, le cancer du testicule est en constante augmentation. L’incidence de cette tumeur aurait doublé dans la population blanche depuis 1975.

« CANCER DU SERVICE MILITAIRE »
C’est le cancer le plus fréquent chez l’homme entre 15 et 29 ans. Raison pour laquelle le cancer testiculaire était surnommé « cancer des appelés », car détecté précocement lors de la visite médicale d’incorporation au service militaire qui comportait un examen palpatoire quasi systématique des testicules. Depuis la suppression du service militaire en 2001, ce cancer n’est donc plus dépisté systématiquement.

PLUSIEURS FORMES DIFFÉRENTES
On devrait plutôt parler de cancers du testicule, car les formes sont nombreuses. Schématiquement, certains cancers vont envahir les ganglions et les tissus environnants, d’autres seront plus ou moins métastatiques, c’est-à-dire diffusant à distance du testicule. En pratique, on distingue les tumeurs dites séminomateuses (30 à 40 %), de bon pronostic dans l’ensemble, et les tumeurs non séminomateuses (60 à 70 %) dont fait partie le redoutable choriocarcinome.

LOURDEUR ET BOULE TESTICULAIRE
Le plus fréquemment, le cancer du testicule se manifeste à la palpation par une masse indolore – la fameuse « boule » – ou par une augmentation de son volume. Autre signe typique, une sensation de gêne ou de lourdeur au niveau d’un testicule. D’autres fois, c’est à l’occasion d’une complication (métastase, découverte d’un ganglion, compression d’un organe abdominal…) que le diagnostic est fait. Enfin, la réduction de la libido, un amaigrissement ou une fatigue inexpliquée doivent également attirer l’attention.

TRAITEMENT CHIRURGICAL AVANT TOUTE CHOSE
Dans certains cas, la radiothérapie permet d’envisager un très grand nombre de guérisons en « nettoyant » les ganglions et les chaînes lymphatiques. La chimiothérapie, à base de cisplatine surtout (plusieurs protocoles existent), permet une guérison également très élevée (traitement des métastases). Mais c’est la chirurgie, systématique, qui joue un rôle essentiel.

FACTEURS D’EXPOSITION
Si le cancer testiculaire ne connaît pas de cause prépondérante, certaines circonstances exposeraient à la maladie :
– Antécédents familiaux de cancer du testicule (risque multiplié par 35 à 75 chez les jumeaux)
– Antécédents personnels de cancer du testicule. Un cancer sur le testicule opposé multiplie le risque par 2 à 5 % dans les 25 années qui suivent, d’où l’importance de la surveillance prolongée
– Appartenance à la population blanche avec des disparités selon les pays (1 à 3 hommes pour 100 000 en France contre 15 au Danemark)
– Cryptorchidie (testicule non descendu) qui augmente le risque par 35
– Anomalie des spermatozoïdes et infertilité (risque multiplié par 23)
– Dopage ?
– Dérèglements hormonaux (excès d’œstrogènes)
– Atrophie testiculaire après un traumatisme
– Séquelles d’oreillons
– Consommation de cannabis
– Tabagisme maternel en cours de grossesse
– Infection par le virus du Sida (HIV)

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