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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Une pièce d’eau dans votre jardin !

Profitez du début de l’hiver pour mûrir un projet : l’installation d’un bassin, et accueillir ainsi chez vous un peu plus de biodiversité...

Qui dit bassin ne dit pas nécessairement grand jardin. On peut obtenir de très beaux résultats dans un espace assez restreint, y compris sur une terrasse ou un balcon. Voici un aperçu des principaux éléments à prendre en compte pour profiter au printemps d’une ambiance aquatique très « structurée » ou très « naturelle ».

LES QUESTIONS PRÉALABLES À L’INSTALLATION :
L’emplacement du bassin

On cherchera à intégrer le bassin au jardin existant. Mais localiser un bassin, c’est aussi tenir compte de contraintes techniques : les racines des arbres peuvent mettre en danger l’étanchéité, les feuilles qui tombent dans le bassin réduisent la lumière et consomment, lorsqu’elles se dégradent, l’oxygène dissous dans l’eau au détriment des poissons…

La forme et les dimensions du bassin
– Bien des tentatives ont été faites dans ce domaine et la conclusion est simple : les formes trop compliquées ont un rendu esthétique médiocre et leur étanchéité est plus difficile à réaliser.
– Un petit bassin est facile à installer, mais son inertie est limitée, il subit de plein fouet les variations de température, de taux de nitrates et il demande de fréquentes interventions pour maintenir un équilibre biologique.
– La profondeur est un paramètre essentiel. Qui dit profondeur importante dit plus de volume et plus d’inertie vis-à-vis des variables extérieures (températures, lumière…).

LES PLANTATIONS
Le choix des plantes conditionne l’esthétique, l’entretien et la dynamique écologique du lieu Les plantes seront choisies en fonction de leur adaptation à la profondeur de l’eau.

Pour les berges (sans stagnation d’eau), choisissez les vivaces de terre humide. Celles-ci cachent les éléments de l’aménagement (bâche, béton) et retiennent la terre.
Sur les bords du bassin, dans le sol détrempé, installez l’iris lisse, l’aménopsis, la pontédérie à feuilles cordées, la prêle, le Gunnera…
Sur les bords de l’eau habitent les vivaces palustres et aquatiques : dans les tout premiers centimètres, plantez les iris des marais, populage des marais, trolle, aménopsis, trèfle d’eau, jonc, massette (ou Typha). En eau plus profonde (20 – 30 cm), toujours les iris des marais, mais aussi les pontédéries, arums d’Éthiopie, sagittaires et prestigieux lotus…
La zone plus profonde accueille les plantes qui, enracinées dans une couche de terre au fond du bassin ou dans des paniers, laissent flotter leur feuillage : renouée amphibie, nymphéas, potamot nageant, hippuris… Et encore bien d’autres dont les myriophylles et les élodées qui font partie des plantes oxygénantes indispensables à la vie du bassin.
En surface, les plantes flottantes : châtaignes d’eau, laitues d’eau, jacinthe… Non enracinées, elles suivent le mouvement de l’eau et peuvent devenir envahissantes ; limitez leur territoire aux 2/3 du bassin, grand maximum.

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