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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Vos cosmétiques en 2010

« Nouvelles gammes ! », « une nouvelle marque sur le marché ! », «  une déferlante de nouveautés ! »… Fin 2009, les annonces se sont succédé : on nous promet une révolution dans les cosmétiques pour 2010 ! Révolution, vraiment ? À quoi faut-il vraiment s’attendre ? Voyons voir…

Chaque année, ce serait près de 2 000 nouveautés cosmétiques qui arriveraient, rien que sur le marché français. Et si l’on en croit les communiqués de presse et les promesses des services marketing, 2010 ne devrait pas voir ce chiffre diminuer… au contraire. Mais y a-t-il vraiment matière à tant d’innovations ? Et surtout, que faut-il entendre par « innovations » en cosmétique ?

LE « SANS PARABEN » 2e GÉNÉRATION
Dans un premier temps, la vague de remplacement des parabens, motivée par la défiance des consommateurs à l’égard de ces conservateurs, s’est effectuée dans l’urgence. Il s’agissait de pouvoir accoler très vite sur les produits l’étiquette « Sans paraben » pour capter un public qui n’en voulait plus. On les a d’abord ainsi vu disparaître au profit d’autres conservateurs… pas toujours plus intéressants, ni moins suspects de toxicité ou moins allergisants.
Viennent aujourd’hui les solutions mises au point parallèlement durant tout ce temps : des systèmes conservateurs plus élaborés et plus performants, également plus acceptables du point de vue de la santé et dotés d’une meilleure tolérance cutanée.

DES PACKAGINGS PLUS SÛRS ET PLUS PRATIQUES
Les flacons-pompe airless (sans retour d’air) qui protègent efficacement les produits des atteintes de l’air et de la lumière comme des éventuelles contaminations extérieures, se sont largement répandus l’an dernier.
Autre tendance : les serveurs-push. Des embouts en forme de coupelle sur lesquels il suffit d’exercer une pression pour libérer une dose de produit. Pratiques à utiliser d’une seule main et économiques, ils devraient être de plus en plus proposés pour les crèmes ou les lotions.

LES INGRÉDIENTS ÉMERGENTS
C’est, à en croire les discours des marques cosmétiques, le vrai domaine de l’innovation, celui où les laboratoires partent à la recherche d’une efficacité accrue de leurs produits… qu’ils nous vendent ensuite (parfois au prix fort) comme de vraies avancées. Même quand il ne s’agit que d’exploiter des propriétés déjà connues d’un ingrédient, ou d’associer plusieurs d’entre eux par exemple en dosages différents…
On devrait entendre parler de plus en plus antioxydants et polyphénols, actifs antiradicalaires dont les aptitudes à lutter contre l’apparition des signes de vieillissement se confirment. Et, c’est tendance aussi, le naturel est ici en vedette. Après les polyphénols de raisin, ceux de la pomme devraient se généraliser, les antioxydants de la grenade ou ceux de l’huile de figue de Barbarie ne devraient pas être en reste.
Certains prédisent aussi un boom sur l’utilisation du jus d’aloe vera.

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