communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Vous voulez faire un bébé ?

Mangez ce qu’il faut pour améliorer votre fertilité

Comment augmenter vos chances d’être enceinte rapidement ? En surveillant le contenu de votre assiette.

Thierry Souccar

Les chercheurs de l’École de santé publique de Harvard ont examiné en 2007 les relations entre alimentation et fertilité sur une cohorte de plus de 18 000 femmes l’étude dite « des infirmières ». Chacune de ces femmes a indiqué au début de l’étude qu’elle essayait d’avoir un bébé. En huit ans, la plupart y sont parvenues. Cependant, chez une femme sur six, des difficultés sont apparues. Quand les chercheurs ont comparé leurs régimes, leur niveau d’exercice et d’autres choix de style de vie à ceux des femmes qui se sont facilement trouvées enceintes, plusieurs différences ont émergé.
Les conseils qui suivent sont issus de ces enseignements. Ils ne concernent que les femmes dont les problèmes de conception sont d’origine ovulatoire (un quart des causes d’infertilité), pas celles dont les troubles proviennent de causes physiologiques (trompes bloquées).

CACHEZ CE PAIN BLANC
Il existe deux types de glucides : ceux digérés lentement comme le pain complet, et ceux digérés rapidement comme le pain blanc, les pommes de terre, les sodas, les sucreries. Les premiers ont un index glycémique bas, les seconds un IG élevé. Les femmes dont la charge glycémique est la plus élevée ont un risque accru d’infertilité (+ 92 %).
Parmi les aliments à risque : les céréales du petit déjeuner, le riz blanc, les pommes de terre.
Parmi les aliments qui favorisent la conception : le riz complet, les pâtes et le pain complets.

NE PASSEZ PAS LES CORPS GRAS À LA TRAPPE
De nombreuses femmes pensent qu’elles maigriront en diminuant les graisses dans leur alimentation. Non seulement, ceci n’a jamais été prouvé, mais en plus la diminution des graisses se fait souvent au bénéfice des glucides, en particulier des glucides raffinés. Les chercheurs de Harvard ont fait tourner leurs ordinateurs pour savoir comment ces déplacements jouaient sur la fertilité et le résultat est que la fertilité baisse lorsqu’on consomme des glucides à la place de graisses d’origine naturelle, comme les graisses issues des oléagineux et des huiles de bonne qualité.
Les graisses insaturées (olive, colza) améliorent la sensibilité à l’insuline, réduisent l’inflammation, ce qui peut contribuer à une meilleure fertilité.

LA GLOIRE DES LENTILLES
Dans l’étude de Harvard, par rapport aux femmes qui consommaient le moins de protéines celles qui en mangeaient le plus avaient un risque 41 % plus élevé d’avoir connu des problèmes de fertilité. Mais quand les chercheurs ont analysé le type de protéines animales ou végétales ils ont eu la surprise de constater que si la tendance se confirmait pour les protéines animales (risque d’infertilité augmentant avec leur consommation), l’inverse était vrai pour les protéines végétales : celles qui en consommaient le plus couraient un risque d’infertilité plus faible que celles qui en mangeaient peu.
En faisant tourner leurs modèles, les chercheurs ont noté que :
– À calories constantes, manger une portion supplémentaire de poisson ou d’œufs par jour n’avait pas d’influence sur l’infertilité.
– À calories constantes, ajouter une part de haricots, pois, tofu ou soja, de cacahuètes ou autres légumineuses entraîne une protection modeste contre l’infertilité ovulatoire.
– Remplacer 25 grammes de glucides (pain, pâtes, pommes de terre…) par 25 grammes de protéines animales augmente le risque d’infertilité de 20 %.
– Remplacer 25 grammes de glucides par 25 grammes de protéines végétales diminue ce risque de 43 %.
– Remplacer 25 grammes de protéines animales par 25 grammes de protéines végétales a réduit de moitié le risque de l’infertilité ovulatoire.

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Le rapport Campbell

Et si une seule et unique manière de se nourrir permettait de prévenir et même de guérir la plupart des maladies de civilisation ? Ce n’est pas une utopie, mais bien une réalité ! C’est ce qu’a mis en évidence Colin Campbell à l’issue de 40 années de recherches sur l’alimentation et la santé.

Sélection de recettes d’Anaïs Dufourneau

Les tout premiers et fidèles lectrices et lecteurs de notre magazine ont pu, des années durant, découvrir chaque mois une nouvelle recette de cette cuisinière émérite et érudite. Elle nous a quittés il y a trois ans, mais nous ne l’avons pas oubliée.
En souvenir d’Anaïs, et pour fêter la nouvelle année, nous avons sélectionné pour vous quelques délices à réaliser, extraits de son ouvrage paru en 2006 Les Savoureuses Recettes d’Anaïs Dufourneau.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois