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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Covid-19 et transmission, un petit point et une épice !

Après bientôt deux ans de circulation mondiale, on sait un peu mieux comment se transmet le petit Sars-Cov-2 : il voyage surtout au travers de micro-gouttelettes émises par la bouche (en parlant, en criant, en chantant, en éternuant…).

Petit rappel de ce que l’on sait de la contamination :

– Il existe des « super contaminateurs » : on estime que 90 % des contaminations viennent de seulement 10 % des contaminés.

– On pensait au début que le virus restait longtemps sur les surfaces et on a cru bon de les désinfecter aussi souvent que possible. Une étude menée dans un hôpital du New Jersey montre qu’il n’y a rien à craindre de ce côté. Pour Emmanuel Godman, professeur de microbiologie à l’Université de Rutgers dans le New Jersey, le risque de contamination par objets infectés est « non significatif, même pas mesurable » (Source : The Lancet).

– La puissance de contamination est intimement liée à la météo, à savoir température + hygrométrie (voir ici).

– C’est en intérieur que l’on « attrape » le virus : même le masque chirurgical laisse passer des micro-gouttelettes « infectées » (le FFP2, lui, est bien plus efficace). Plus longtemps on reste enfermé dans un espace non aéré avec une personne contaminée, plus on a de risques d’être contaminé.

Des scientifiques américains ont eu l’idée de se pencher sur les micro-gouttelettes transmetteuses de virus. Leur idée : faire en sorte que ces gouttelettes ne puissent pas rester en suspension et tombent au sol rapidement (c’est qui se passe quand l’hygrométrie est haute, par exemple). Pour cela, ils ont tenté de modifier la composition de la salive en essayant de nombreux ingrédients (des épaississants comme l’agar agar ou la gomme xanthane, la fécule de maïs…).

Parmi les ingrédients les plus efficaces pour limiter la transmission (les chercheurs ont utilisé des caméras spéciales pour dénombrer les gouttelettes émises lors d’éternuements), c’est le gingembre qui est arrivé en tête : il réduit de plus de 80 % la quantité de salive expulsée lors d’un éternuement et il est aussi efficace qu’un masque. Mettez-en dans vos tisanes !

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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