Antioxydants : comment s’y retrouver ?
J’ai lu récemment, dans un magazine de santé, un article concernant un antioxydant tiré de l’eau, le ˝Microhydrin˝, puis votre article sur la S.O.D. de melon (B-S N° 113). La vitamine C, à haute dose, serait oxydante… (…) Quels produits sont-ils vraiment antioxydants et où trouver ces produits ? »
Mme G. d’Anjou
LA RÉPONSE DE DIDIER LE BAIL
Il n’est certes pas évident pour un néophyte de s’y retrouver dans le domaine des antioxydants. De plus, les labos développent un argumentaire marketing qui, parfois, donne une vue quelque peu biaisée de la réalité des choses…
– Vitamine C oxydée : la vitamine C ne devient pro-oxydante qu’à des doses très élevées, qui dépassent de loin les apports habituels via l’alimentation et la complémentation. Pour qu’elle joue pleinement son rôle antioxydant, il faudrait en consommer au moins 500 mg par jour, et on en est loin, en règle générale. Le problème n’est donc pas de consommer trop de vitamine C, mais pas suffisamment, sachant que le corps est incapable de la synthétiser. Je vous invite à consulter mes articles sur la vitamine C (n° 104 et 105). En médecine alternative anti-cancer, l’effet pro-oxydant de la vitamine C est recherché, mais cela implique que cette vitamine soit injectée par voie intra-veineuse !
– Les antioxydants forment une famille très unie, et dans cette famille, on se soutient donc les uns les autres. La vitamine C recycle la vitamine E oxydée, la coenzyme Q10 en fait de même, tandis que l’acide alpha-lipoïque recycle à la fois la vitamine C, la vitamine E et la coenzyme Q10 ! Cela montre que l’organisme compense lui-même la cascade radicalaire, jusqu’à un certain point, bien entendu.
– Pour se préserver du stress oxydatif, il convient d’adopter une bonne hygiène de vie, de se préoccuper notamment de ce que l’on met dans son assiette. Pour obtenir un maximum de conseils, je vous invite à vous reporter à mes articles « Stress oxydatif » (n° 111) et « Terrain et bioélectronique de Vincent » (n° 98).
– Le produit à base d’ions négatifs d’hydrogène que vous citez (Microhydrin) est un produit de synthèse, un produit « chimique ». Il est recommandé de boire beaucoup d’eau avec un tel produit. Dans la composition de Microhydrin, on trouve fort curieusement de la… vitamine C (15 mg par gélule), mais aussi des additifs peu sympathiques, en particulier les colorants E129 et 133. Le E129 est interdit au Danemark, en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Suède, en Autriche, en Norvège, et limité dans certains cas en France. Il pourrait être cancérigène. Le E133 a été interdit en France et dans d’autres pays, mais finalement a été déclaré sans danger. Certains cependant lui attribuent des risques d’allergie, d’insomnie, de cancer. On est loin d’un produit « bio » !
– La SOD melon fait partie des rares produits biodisponibles capables de soutenir efficacement la première ligne de défense de l’organisme contre les radicaux libres, première ligne constituée par les enzymes antioxydantes, notamment la superoxyde dismutase (les noms des enzymes finissent très souvent en -ase).
– Renseignements pratiques sur les 2 produits SOD melon actuellement disponibles :
> En pharmacie : Glisodine (Labo Isocell) – 2 gélules par jour à prendre au petit déjeuner. Cures de 4 à 6 semaines à renouveler plusieurs fois par an si nécessaire. Possibilité de prise au long cours du produit. Ne pas utiliser ce produit en cas d’intolérance au gluten. 2 gélules = 500 UI de SOD.
> En VPC : « Concentré de pulpe de melon », à commander chez Vita Santé au 02 96 35 03 82. 1 cuillerée rase de microbilles au petit déjeuner. Cuiller dose fournie. 1 mg microbilles = 14 UI / 1 cuillerée dose rase = environ 40 mg = environ 560 UI de SOD.
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