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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Allergies saisonnières

La complémenthérapie à mettre en oeuvre

Les allergies dites « saisonnières » ou « printanières » font référence aux rhinites allergiques survenant surtout entre avril et juin, donc au printemps. Certaines personnes ont la malchance de cumuler allergies saisonnières et non saisonnières (ex : pollens + poils de chien). Dans ce cas, on parle de polysensibilisation.

BONJOUR, C’EST LE FACTEUR !
Pourquoi assistons-nous à un tel développement des allergies respiratoires saisonnières ?
De nombreux facteurs entrent en jeu, en particulier :
1. Le facteur héréditaire : il faut savoir que lorsque deux parents souffrent d’allergies, leur progéniture a plus de 75 % de risque d’en être victime à son tour. Pour abaisser le niveau de risque, la femme enceinte concernée gagnera à se supplémenter en probiotiques de qualité au cours de sa grossesse, puis à privilégier l’allaitement au sein le plus longtemps possible.
2. Le facteur immunitaire : dans les toutes premières semaines de son existence, le nourrisson traverse une phase dite de « tolérance immunitaire » au cours de laquelle son organisme reconnaît comme siens – et donc comme inoffensifs – ses propres constituants et ceux de l’environnement avec lequel il est destiné à vivre.
3. Le facteur environnemental : la pollution aérienne, très présente en zone urbaine, contribue à irriter les muqueuses respiratoires.
4. Le facteur métabolique : la médecine traditionnelle chinoise (MTC) associe le foie au printemps. En fin d’hiver, il n’est pas rare que le foie, organe gorgé de sang, soit congestionné et ne puisse plus, de ce fait, mener à bien son travail de détoxification. Dès lors que le foie est engorgé, congestionné, il faut l’aider à se « débloquer » avant même de songer à le stimuler.

MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR
Le maître-mot à retenir : AN-TI-CI-PER ! Autrement dit, ne pas attendre le début de la période sensible pour mettre en œuvre les cures conseillées.
Les objectifs :
1. Diminuer l’inflammation silencieuse et ce qui permet de l’entretenir, à savoir un terrain acidifié (1).
2. Maîtriser la réponse inflammatoire allergique, et plus particulièrement la libération d’histamine.
3. Réguler la fonction hépato-biliaire, surtout si certains autres signes et symptômes viennent s’ajouter aux allergies printanières : troubles digestifs (langue blanche, ballonnements, nausées, maux de tête après le repas…), troubles de la peau (eczéma, urticaire, herpès), règles abondantes/douloureuses, réveils nocturnes fréquents en milieu de nuit, plus précisément aux alentours de 2 h GMT.

LA FORMULE « TOUT-EN-UN »
> Allercétine (Laboratoire Lescuyer). Contient notamment : œuf de caille, périlla, ortie, quercétine, vitamine C, cassis, plantain, manganèse.
Conseils d’utilisation : 1 comprimé 3 fois par jour au moment des repas. À commencer un mois avant la période de pollinisation.
> À compléter par la prise d’Alcaflore (Laboratoire Lescuyer), qui renferme une association de sels minéraux alcalinisants et de plantes drainantes favorisant l’élimination des substances acides produites par l’organisme.
Conseils d’utilisation : 1 comprimé 3 fois par jour.

(1) « Le schéma du syndrome allergique au printemps fait intervenir le vent porteur d’éléments extérieurs, comme le pollen et les poussières sur une muqueuse qui doit obligatoirement être de pH acide pour provoquer des réactions violentes comme des éternuements ou des larmoiements qui n’en finissent pas, alors qu’en milieu neutre les réactions sont insignifiantes. » (Dr Roland Di Sabatino)

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