Alzheimer et aluminium : le grand soupçon
La maladie d’Alzheimer (MA) se développe en silence sur une période de 20 à 30 ans avant que les premiers symptômes n’apparaissent. La moyenne d’espérance de vie à partir du diagnostic est de 5 ans pour les hommes et 6 ans pour les femmes.
ACCUSÉ, LEVEZ-VOUS!
L’aluminium est toxique pour le cerveau, mais le mercure ou le plomb le sont encore plus. Dans le cas de la MA, l’attention des chercheurs s’est cependant davantage focalisée sur l’aluminium parce qu’on le retrouve à des niveaux élevés dans les noyaux des plaques ainsi que dans les enchevêtrements neurofibrillaires. Il est également établi que ce métal fragilise la gaine de myéline protégeant l’axone du neurone (l’axone est le prolongement du neurone conduisant l’influx nerveux).
L’implication de l’aluminium dans le processus d’agrégation de la protéine Tau, en favorisant l’hyperphosphorylation de celle-ci, fait débat au sein de la communauté scientifique. Par contre, nul ne peut nier le caractère pro-oxydant de l’aluminium, au même titre que tous les autres métaux toxiques. Enfin, ce caractère pro-oxydant de l’aluminium lui confère le pouvoir d’entraver l’action de certaines enzymes antioxydantes, dès lors qu’il est présent en quantités anormalement élevées dans le cerveau.
POLICE DES NEURONES – SECTION ANTIDOTE
Des troubles chroniques de la concentration intellectuelle, des capacités cognitives, de l’équilibre neuropsychologique et de la mémoire peuvent être le signe d’une intoxication à l’aluminium. Le silicium organique et le magnésium, sous forme de malate, sont des «antidotes» de l’aluminium.
Le silicium diminue la biodisponibilité de l’aluminium, autrement dit réduit son niveau d’absorption intestinale, tandis que le malate de magnésium a la capacité de traverser la barrière hématoencéphalique et de se lier à l’aluminium dans le cerveau, prévenant ainsi l’accumulation de ce métal toxique. La quercétine, un bioflavonoïde très présent dans les oignons (surtout les rouges) et les pommes (surtout celles à cidre), mais également dans l’ail, les poireaux, les choux de Bruxelles, les asperges, les myrtilles et le thé vert, est également un chélateur de l’aluminium.
EN CONCLUSION
S’il fallait ne retenir qu’une seule idée de cet article, ce serait la suivante : la présence de dépôts d’aluminium dans le tissu cérébral implique que la barrière hémato-encéphalique n’a pas joué son rôle protecteur. Cette anomalie physiologique est en grande partie imputable à certains additifs alimentaires qui, tels des « chevaux de Troie », introduisent l’ennemi aluminium au sein du cerveau, d’où il ne ressortira plus. On ne peut donc que conseiller de surveiller sa consommation d’acide citrique, de glutamate et d’aspartame, surtout si, dans le même temps, l’eau de boisson utilisée provient exclusivement du robinet. Lisez attentivement les étiquettes alimentaires! Et sachez qu’il existe une façon de se préserver à coup sûr de ces additifs, qui consiste tout bonnement à se détourner définitivement de l’alimentation industrielle, même si, je vous le concède, le mode de vie actuel ne s’y prête guère.
Mais à cœur vaillant — et à lecteur de Belle-Santé —, rien d’impossible !
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