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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Antitranspirants/Déodorants : les différences

On les confond souvent et pourtant, ce n’est pas la même chose ! Ce sont même deux produits très différents, tant dans leurs compositions que dans leurs modes d’action, même si tous les deux sont utilisés dans le même but : lutter contre les mauvaises odeurs dues à la transpiration.

Petit rappel anatomique : ce n’est pas la sueur qui sent mauvais, c’est l’action enzymatique des bactéries de la peau à son contact qui provoque la formation de composés volatils malodorants au niveau des aisselles. Quoi qu’il en soit, c’est un fait que le résultat n’est pas forcément des plus engageants, et qu’on a bien besoin de l’aide des produits cosmétiques pour rester frais et nets tout au long de la journée.
Deux solutions principales (et deux moyens d’action différents) s’offrent à nos dessous de bras.

Première solution : les antitranspirants (ou antiperspirants)

Ils fonctionnent en bloquant le processus de la transpiration. En clair, ils nous empêchent de transpirer en formant comme un bouchon à l’entrée du canal des glandes sudoripares et en entravant leur fonctionnement.

Premier inconvénient : ils s’opposent ainsi à une fonction naturelle d’élimination de l’organisme. Or, si on transpire, ce n’est pas par hasard, mais bien, en plus d’une fonction de thermorégulation, pour évacuer des toxines et des déchets organiques qui sont bien mieux à l’extérieur de notre corps que bloqués à l’intérieur.

Second inconvénient : ils ont recours pour ce faire aux sels d’aluminium, des composés qui ont tendance à faire l’unanimité des experts contre eux, notamment à cause des doutes assez forts concernant leur innocuité pour l’organisme. Il est en effet avéré que leur pénétration transcutanée est importante et qu’ils ont la capacité de se fixer sur les organes (notamment les os et le cerveau). Et ils sont toujours fortement suspectés de perturber le fonctionnement du système nerveux et du cerveau, voire d’être impliqués dans le processus de dégénérescence de ce dernier en cas de maladie d’Alzheimer.
L’avantage : efficacité garantie à 100 %, ni odeur, ni auréole ni tache à craindre tout au long des longues journées ou des soirées animées.

Deuxième solution : les (vrais) déodorants

Ils agissent en luttant contre les bactéries responsables de la mauvaise odeur de la transpiration, essentiellement grâce à des agents antibactériens d’origine synthétique ou naturelle (certaines huiles essentielles pouvant aussi jouer ce rôle). Leur formule comprend généralement également une bonne dose de parfum (pour combattre aussi la mauvaise odeur par une bonne !) qui, là aussi, peut provenir d’huiles essentielles.

L’inconvénient : si on trouve de vrais déodorants (comprenez : qui ne soient pas des antitranspirants) très satisfaisants, il faut reconnaître que certains ne sont pas des plus efficaces. Quand en plus ils ont recours à beaucoup d’huiles essentielles ou à de l’alcool, ils peuvent également être responsables d’effets indésirables, qui se comprennent cette fois en termes d’allergies ou d’irritations cutanées.

L’avantage : ils respectent les fonctions naturelles de l’organisme, et, si on sait bien choisir son produit, peuvent offrir une protection très suffisante (qui a besoin de ne pas transpirer pendant 48 h, alors qu’on espère que tout le monde prend une douche ou au moins se lave quotidiennement ?) en toute sécurité.

Comment reconnaître un antitranspirant d’un vrai déodorant ?

Comme souvent, il ne suffit pas de lire ce qui est écrit en gros sur l’étiquette pour être sûr de ne pas se tromper. On voit ainsi nombre d’antitranspirants qui se présentent comme des “déodorants”… alors qu’ils ne devraient pas utiliser ce terme.

Premier indice : on peut douter être en présence d’un vrai déo si l’argumentaire revendique une action au-delà de 24 h.
Mais seule l’analyse de la composition – et donc la lecture de la liste des ingrédients – renseigne exactement sur la nature du produit. Un vrai déodorant ne contient pas de sel d’aluminium, tous les antitranspirants y ont recours. Si l’Aluminum chlorohydrate reste le plus fréquemment employé, on peut aussi retrouver d’autres antiperspirants dérivés de l’aluminium, comme l’Aluminum chlorohydrex PEG (ou PG) ou encore l’Aluminum sesquichlorohydrate…

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