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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Bains dérivatifs au banc d’essai

M es camarades et moi-même, environ 14 personnes, avons «commencé» cette technique, il y a 5, 4, 2 ans ou 6 mois, après la lecture d’ouvrages et articles de France Guillain qui développait une théorie sur la circulation des graisses fluides par la «microcirculation des fascias, circulation créée par la friction dans les plis de l’aine et la fraîcheur des plis de l’aine». Il fallait s’appliquer à fabriquer des graisses fluides par une bonne alimentation et faire circuler par le bain dérivatif.
Tout un tas de résultats étaient annoncés, témoignages à l’appui. Le site Internet des bains mentionnait un certain nombre d’applications très variées, nombreuses, dont la chute des cheveux, les cheveux blancs, l’incontinence, le diabète, les diverticules…
Nous avons beaucoup échangé entre nous, beaucoup comparé nos expériences. Nous nous sommes beaucoup encouragées car la méthode est fastidieuse, malgré les poches de gel qui, d’ailleurs, semblent moins efficaces.
Pour que ce soit plus agissant, l’une d’entre nous, qui a tenu longtemps un magasin bio, a même réussi à se procurer les photocopies de l’ouvrage du célèbre naturopathe Louis Khune intitulé «La nouvelle science de guérir». C’est lui l’initiateur de la méthode à la fin du XIXème siècle. Robert Masson en parle comme d’un grand personnage. Dans ce livre sont mentionnées les causes des maladies, la façon de pratiquer un bain, le soleil et tout un tas de pathologies graves comme les anciennes maladies contagieuses (diphtérie), la lèpre, les dos bossus, la cataracte ainsi que de nombreux témoignages. De plus, c’est une traduction de l’Allemand du XIXème siècle, avec d’immenses développements et descriptions obsolètes. Mais il semble que les faits soient là.

Nos résultats objectivables et positifs ont porté sur les problèmes inhérents à la ménopause: bouffées de chaleur, sécheresse (succès chez 2 personnes), fuites urinaires (3), infections urinaires (1), silhouette (3), kystes aux seins (2), hypertension (2), lourdeurs de jambes (1), constipation (3) et ulcère du duodénum calmé (1). Les résultats favorables ne s’observent pas sur nous-toutes – ce serait trop facile – mais sur un ou deux (ou trois) des problèmes que nous rencontrions. Et tous nos soucis de santé ne sont pas forcément réglés.
L’une de nous a eu des résultats sur l’insomnie très rapidement (2 mois), c’est revenu peu après avoir arrêté les bains. De plus, un mois après avoir commencé le programme (bains, alimentation, argile), sa bouche s’est mise à exhaler l’odeur d’ammoniaque des teintures de cheveux qu’elle se mettait sur la tête depuis 20 ans ! (…)
Pour beaucoup, nous pouvons attester du bien-être après un bain (non rencontré avec la poche de gel). Il existe une inégalité de résultats face à la durée dans le temps : une femme de 80 ans mangeant n’importe quoi (pardon !), «bourrée» de pathologies graves et de médicaments, a vu une amélioration sur un ulcère du duodénum et sur des fuites urinaires (elle ne porte plus de couches) au bout de 6 mois. Avec, en prime, une repousse de cheveux noirs aux racines, très localisée. Même chose pour l’une d’entre nous qui a pu objectiver la pousse de cheveux colorés sur la tête d’un de ses amis en 6 mois. Quant à elle, certains de ses cheveux repoussent zébrés (je l’ai vu moi-même) noirs ou blancs à la racine puis châtain clair puis noirs ou blancs… Comment voulez-vous comprendre ?
L’une d’entre nous a même pris 12 kg, malgré l’alimentation «recommandée», kilos qu’elle n’arrive plus à perdre. Et pas d’explication satisfaisante à ce jour. Pour ces raisons, elle ne pratique plus, elle regrossit sitôt qu’elle pratique plus d’1/4 d’heure par jour. Par contre, au bout de 18 mois, les cheveux de ses tempes repoussaient un peu, noirs. Prendre du poids arrive d’ailleurs souvent. Ça a été mon cas et pour 3 personnes extérieures à notre groupe qui avaient commencé et ont arrêté pour cette raison.

Mais les explications des échecs sur le poids (3 au moins), sur la non repousse de cheveux blancs, sur un cas d’alopécie féminine qui ne se règle pas, sur des varices persistantes, sur l’urticaire ou sur le rhumatisme ne sont pas au rendez-vous, malgré «tous les exemples pour qui ça a marché», malgré l’assiduité à la pratique, l’observance de la diététique : crudités, légumes + céréales (un peu) + légumineuses (un peu) + protéines (un peu) + huile (3 c. à soupe/jour pouvant aller jusqu’à 5 si besoin) avec un petit déjeuner à base de fruits aqueux, de banane, d’oléagineux et d’huile, qui ferait bondir Robert Masson.

Nous avons toutes lu les livres de France Guillain et suivi ses conférences, stages et séminaires, pour avoir des infos plus personnalisées en supplément. Peut-être y a-t-il eu quelque chose que nous n’avons pas compris, que nous ne faisions pas bien ? Mais nos questions sont restées sans réponse. Lors de ces stages, le bain dérivatif est présenté un peu comme un pack-panacée. Quand ça marche (et ça peut marcher), on est ravi, et l’on ne comprend pas pourquoi. Lorsque ça ne fonctionne pas, on est déçu voire désemparé et l’on n’a encore rien compris.
Une naturopathe qui a suivi un groupe de stage a constaté qu’une bonne partie des gens ne continuaient pas longtemps à suivre le programme ; le maximum, c’est un an, un an et demi. Comment dégager ainsi l’efficacité d’une méthode ? Avec peu de retours ? Avec mes 5 ans de pratique, je fais figure d’excentrique !…
Notre petit groupe comporte des orthophonistes, une cadre en hôtellerie, une étudiante en gestion, une professeur en retraite, des praticiennes en santé naturelle. On essaie de comprendre et l’on aimerait bien que des médecins «neutres» s’intéressent à cette méthode. Il paraît que ça existe. Nous cherchons des témoignages de personnes ayant pratiqué réellement, qui ont connu des résultats ou des échecs.

Mme R. de la Creuse

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