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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Communication Animale

Vous adorez les animaux : vous vous régalez de leur tendresse, de leur fidélité, de cette intimité d'une relation privilégiée, de l'élégance de leur gestuelle… « Il ne leur manque que la parole », dites-vous ! Eh bien, réjouissez-vous : ce handicap est désormais comblé !

Par Jade Allègre

Une nouvelle technique, la communication animale, prétend vous permettre de les entendre s’exprimer, aussi clairement que votre voisin de palier ! Cette invention nous vient des États-Unis, où « communicateur » est désormais un métier reconnu et rémunéré.
Aux États-Unis, des communicateurs animaliers sont sollicités pour soigner les chevaux de concours dont les performances ont baissé. Lorsque le vétérinaire ne trouve pas de cause physique ou physiologique, le communicateur vient à la rescousse…

L’histoire de Sasa, orang-outan de Sumatra
En 2010, je fais la connaissance de Sasa. Son histoire est aussi triste que banale : alors qu’elle n’a que quelques mois, un braconnier tue sa maman dans la jungle, puis la vend à bon prix à des particuliers. Quatre ans plus tard, les activistes animaliers ont enfin obtenu l’interdiction de ces pratiques : les policiers la récupèrent et la confient à des rangers spécialisés, dont la mission est d’enseigner la forêt à ces animaux, afin de pouvoir les relâcher. 180 orangs-outans ont déjà bénéficié de leur compétence, et batifolent en liberté à proximité.

Mais Sasa se montre totalement imperméable à cet enseignement : c’est un échec et, dix ans plus tard, elle moisit encore dans une cage… Les éthologues ont échoué, eux aussi. Et tous en ont conclu qu’elle était un peu simplette. Lorsque je la rencontre, je constate qu’elle se montre terrifiée dès qu’un orang-outan « ré-habilité » approche de sa cage. Les rangers l’ont constaté également, ils en ont conclu qu’ayant vécu trop proche des humains, elle se pensait humaine elle aussi, et redoutait ces « animaux ».

C’est un bon exemple de « projection »… Lorsque je pris le temps de parler avec elle de sa terreur des autres orangs-outans, Sasa me conta une tout autre histoire. N’en déplaise aux incrédules, son problème prenait racine dans une image fausse d’elle-même : elle pensait que son corps était resté celui d’un tout petit enfant orang-outan, et craignait que les adultes orangs-outans environnants ne la bousculent. Or, elle avait, à quatorze ans, un corps mâture et puissant…

Avec patience et l’aide d’un miroir – selon les scientifiques, les orangs-outans font partie des rares animaux capables de se reconnaître dans une glace –, je parvins petit à petit à lui prouver que son corps était désormais celui d’un adulte. À vrai dire, je lui ai même expliqué… qu’elle était très « baraquée » et que, très certainement, ses confrères orangs-outans allaient avoir peur d’elle ! En un mois, elle redécouvrit la jungle et ses plaisirs ! Elle y demeure désormais, libre et heureuse…

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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