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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Des récoltes au bord des chemins

Apprenez à tirer parti des plantes sauvages qui habitent dans votre jardin ou invitez-les à s’y établir.

Les plantes sauvages sont souvent connues pour leur usage médicinal, ce n’est pas là notre propos ; par contre, il existe de très nombreuses plantes spontanées méconnues qui peuvent être utiles au jardinier. Elles peuvent compléter et diversifier la production du jardin, elles sont à la base de certaines préparations phytosanitaires bien utiles en jardinage biologique et, usage moins fréquent, elles offrent des possibilités ornementales dans des zones particulières ou difficiles.

ON NE S’IMPROVISE PAS CUEILLEUR !
Le jardinier peut cueillir des plantes sauvages ou bien, éventuellement, en récolter des plants, des boutures ou des graines pour transférer l’espèce au jardin, dans la mesure, bien entendu, où cela est autorisé. Dernière possibilité que je vous engage à développer au maximum : entretenir celles qui s’installent spontanément dans le jardin et les valoriser en les utilisant. Quelle que soit l’option que vous choisirez, la description exacte est essentielle ainsi que le stade de récolte ou de prélèvement ; c’est un long apprentissage : observez, lisez, échangez, notez vos pratiques et vos résultats ; et surtout, restez prudent dans les utilisations des plantes. Cela fait partie de ce savoir du cueilleur : accéder à la plante utile tout en préservant la pérennité de l’espèce, son habitat et, plus globalement, la biodiversité du milieu.

QUELQUES PLANTES À MANGER
Elles sont très nombreuses et, suivant les régions, plus ou moins représentées dans le milieu naturel, ou protégées. Pour commencer les introductions, mieux vaut centrer les efforts sur des « valeurs sûres », c’est-à-dire identifiables et transplantables facilement.
Faisons un petit tour des espèces pour relever les salades : achillée millefeuille, ail des ours, angélique, berce, bourse à pasteur, cardamine des prés, lampsane, mauve, mouron des oiseaux, pissenlit, plantain, violette… Et encore, l’épiaire des bois, qui est sans doute l’un des meilleurs légumes feuilles ; après cuisson, un goût de cèpe apparaît.

QUELQUES PLANTES POUR SOIGNER LES PLANTES
Les principales espèces à cultiver sont : l’ortie, la consoude, la prêle, la tanaisie, le sureau ; il est possible de tenter l’utilisation d’autres espèces (chénopode blanc pour sa richesse en silice, alliaire ou ail des ours comme antifongique, romarin comme répulsif d’insectes, etc.).

PLANTES SAUVAGES POUR LES ZONES DIFFICILES DU JARDIN ORNEMENTAL
Les zones humides, sèches ou caillouteuses posent problème au jardinier qui parfois dépense beaucoup d’énergie et d’argent pour un résultat médiocre. Les « plantes sauvages », bien choisies, prélevées et installées au bon moment, sont une solution intéressante et en principe de longue durée. Cette démarche nécessite une observation précise des conditions de milieu et des plantes avant de procéder à un prélèvement quelconque. Soyez patient cette année et limitez-vous à l’observation !

Conseils bibliographiques :
> Achetez un ouvrage sur la flore, simple à utiliser (l’entrée par les couleurs des fleurs est intéressante lorsque l’on débute).
> Procurez-vous auprès de la DIREN Le guide technique de la cueillette des plantes sauvages (SOLAGRO 1990).
> Le livre de P. LIETAGHI : Le livre des bonnes herbes, par exemple, peut être d’un réel secours pour faire des choix. Il en existe d’autres.
> Préférez toujours des documents qui ont une caution scientifique et soyez prudent dans l’usage des données trouvées sur internet.

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