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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Grippe A : se préparer à la deuxième vague

L’objectif de cet article n’est pas d’alimenter la peur, mais de faire prendre conscience de la réalité d’une menace face à laquelle nous ne sommes pas impuissants, fort heureusement.

En juin dernier, Marc Giroud, président du SAMU de France, s’est montré très clair : « L’histoire nous apprend que la deuxième vague d’une épidémie de grippe est toujours plus grave, aussi bien quantitativement que qualitativement ».

L’IMMUNITÉ CELLULAIRE : UN TRAVAIL D’ÉQUIPE
Une fois que le virus de la grippe a pénétré dans les cellules, il détourne la machinerie de celles-ci pour se multiplier. Les cellules infectées réagissent en sécrétant de l’interféron alpha et/ou bêta. Le rôle de ces protéines est d’« interférer » avec l’infection virale, c’est-à-dire de la ralentir jusqu’à ce que l’organisme produise une réponse immunitaire spécifique contre l’intrus. Les interférons ont aussi la propriété de rendre plus agressives les cellules tueuses naturelles ou natural killers, spécialisées dans la destruction des cellules tumorales et des cellules infectées par les virus.
Les cellules tueuses, quant à elles, sécrètent de l’interféron gamma, qui pousse les macrophages — des cellules ayant la propriété de capturer et de digérer les agents pathogènes —  à se mettre au travail.
Les interférons alpha, bêta et gamma font partie de la famille des cytokines, qui comprend également les interleukines.
Pour clore cette présentation succincte, qui donne un petit aperçu de la complexité du système immunitaire, il n’est pas exagéré de dire que le rôle de chef d’orchestre de l’immunité cellulaire revient aux lymphocytes T auxiliaires ou T helpers.

LES MESURES PRÉVENTIVES

  1. Boire sufisamment : pour renforcer vos défenses naturelles, pratiquez un geste élémentaire, celui de… boire de l’eau !
  2. Prendre soin des muqueuses. Les muqueuses, en particulier celles de la sphère ORL, constituent le premier rempart face aux agents pathogènes. La muqueuse nasale a notamment pour fonction de filtrer et nettoyer l’air en éliminant ses impuretés (fumées, poussières, pollen, champignons, bactéries et… virus !).
  3. Stimuler le thymus. Le thymus, organe glandulaire situé derrière le sternum, contribue à donner la compétence immunitaire aux lymphocytes T. Il joue un rôle important dans l’installation de l’immunité naturelle.
  4. Dormir suffisamment. Le mode de vie actuel nous conduit à rogner sur le temps de sommeil. Or, se retrouver en dette de sommeil n’est pas sans effet sur la santé en général et sur l’immunité en particulier.
  5. Apprivoiser le stress. « Tout le monde n’attrape pas la grippe dans une même famille. Pourtant, c’est un virus facilement transmissible. On a enfermé un groupe de personnes dans un hôtel pendant quelques jours. On leur a fait passer des interrogatoires pour quantifier leur degré de stress, puis on leur a inoculé le virus de la grippe. Les personnes stressées et fatiguées de manière chronique ont attrapé le virus, les autres avaient des défenses immunitaires suffisantes. » (Dr Thierry Janssen)
  6. Faire une cure de spiruline. Même en respectant le sacro-saint principe d’une alimentation « variée et équilibrée », des subcarences finissent par s’installer durablement et par affecter différents systèmes, en particulier le système immunitaire, dont le bon fonctionnement dépend de nombreux éléments essentiels : vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides aminés, acides gras, phyto-nutriments…
  7. Se complémenter en vitamine D. La vitamine D régule la réponse immunitaire et participe à la différenciation des globules blancs. Elle stimule l’activité des macrophages et module celle des messagers chimiques pro-inflammatoires. Elle sert aussi à la synthèse de l’interféron.

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