communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La cuisine pour se faire des (beaux) cheveux

Des cheveux de star ? Mais oui, vous aussi, vous le valez bien, et avant de remplir votre panier de shampooings et autres masques ou lotions, c’est l’assiette qu’il faut soigner. En suivant les conseils d’Anne Dufour et en la remplissant de choux, de lentilles et de beaucoup de fruits et légumes, de fruits de mer et de poissons gras, de soja et d’œufs, d’ail et d’oignon… Rien que du très bon, en somme, mais si l’on veut rester dans la droite ligne tracée par le Dr Seignalet, on évitera la levure de bière et le blé germé, et on trouvera des solutions pour remplacer leurs apports…

TROP FACILE DE CHOUCHOUTER SES CHEVEUX EN NOVEMBRE !
C’est que le marché regorge de choux, des choux de toutes formes, de toutes espèces, et de toutes saveurs ! Choux verts, choux rouges, choux blancs, choux de Bruxelles, choux-fleurs, choux chinois, sans oublier les romanescos ou les brocolis : on n’a vraiment que l’embarras du… chou ! À leurs côtés, on remplira son panier de salsifis et de topinambours bien de saison, d’endives et de mâches pour des salades qu’on complètera de noix, ou encore d’oignons et de poireaux, à ajouter dans les soupes…
Les fruits, eux, font dans l’ensoleillé. C’est la profusion de papayes et autres kakis, de pomelos et de clémentines, de bananes et d’avocats qui font bon ménage sur l’étal du primeur avec les pommes, les poires et les châtaignes bien de chez nous.
Chez le poissonnier, les espèces les plus riches en oméga 3 sont à leur top (saumon, maquereau…), et on ne repart pas sans sa dose de fruits de mer. On n’oublie pas de passer chez le “marchand de graines”, pour les légumes secs comme pour les futures germinations, et par le magasin bio pour ses huiles de colza, ses œufs bio, son lait de soja et son tofu… Ça ne vous donne pas faim, tout ça ?

RAPPEL

L’alcool  et la bière
Même si tout bon médecin ne peut que conseiller de les consommer avec modération, le régime Seignalet n’interdit pas les boissons alcoolisées. Un verre de vin rouge au repas, un petit apéritif les jours de fêtes… tous les alcools sont, sinon recommandés, autorisés. Tous ? Non ! La bière, elle, obtenue par fermentation de l’orge, et dont le processus de fabrication (à l’inverse des autres alcools céréaliers, distillés) n’élimine pas les protéines (et donc le gluten), est absolument exclue de ce régime par ailleurs bien permissif. La bière, et tous ses dérivés, comme sa levure…

QUELQUES COURSES AVEC VOUS, LES CONSEILS D’ANNE DUFOUR
CHOUX DE BRUXELLES
Ils sont souvent les mal-aimés de la famille des choux, et pourtant… Jolis comme des miniatures, ces “petites portions” sont de vraies boules de bienfaits ! Riches en carotène (provitamine A), en vitamines (C et du groupe B principalement) et en sels minéraux (calcium, fer, phosphore et potassium), ils apportent également beaucoup de fibres… Ils font leur entrée sur le marché à la fin septembre et, insensibles au froid et même meilleurs après les premières gelées, y restent bien présents tout l’hiver. Ils se choisissent plutôt petits (leur saveur est plus délicate), les pommes bien rondes, fermes et compactes, sans traces jaunâtres. Ils peuvent se garder quelques jours dans le bas du réfrigérateur. On les prépare en les débarrassant d’abord de leurs quelques feuilles éventuellement défraîchies, puis en leur coupant le trognon. Ils apprécient d’être blanchis quelques minutes à la vapeur avant d’être cuits, puis dégustés chauds aux côtés des plats de viandes et de poissons, ou froids accompagnés d’une vinaigrette.

GRAINES DE LIN
Parmi les graines à ajouter aux pains ou à faire germer, c’est certainement l’une des plus riches en acides gras omégas 3, dont on connaît bien maintenant tout l’intérêt pour la santé. Plus ou moins broyées et trempées dans un verre d’eau, on les dit souveraines pour lutter contre la constipation, du fait de leur richesse en fibres solubles. Elles ont aussi, consommées quotidiennement, la faculté de faire baisser le taux de cholestérol. Elles apportent également des phytoestrogènes, ouvrant ainsi des pistes de traitements complémentaires ou de prévention des troubles liés à la ménopause. On les trouve en petits paquets en magasins bio. On les conserve au réfrigérateur, surtout si elles sont moulues, pour éviter qu’elles ne rancissent trop vite. On peut aussi les faire germer, en 5 à 6 jours, en prenant garde de ne pas trop serrer les graines qui ont tendance à se coller entre elles. Elles entrent facilement dans nombre de préparations, saupoudrées sur des crudités ou sur des mijotées de légumes, ajoutées dans les pâtes des pains, gâteaux ou galettes de sarrasin…

MOULES
Elles comportent tous les avantages des fruits de mer, offrant des protéines bien chargées en oméga 3, mais peu en calories, et apportent une mine de nutriments très intéressants pour la santé. En plus de leur richesse en phosphore, en zinc, en fer, en cuivre, en manganèse ou en sélénium (100 g de moules couvrent tous les besoins quotidiens), en iode aussi, elles collectionnent les vitamines du groupe B comme à plaisir : B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacine), B5 (acide pantothénique), B9 (acide folique), B12… Elles sont toutes là, cachées dans ces coquilles noires aux jolis reflets ! Les moules de bouchot ont la réputation d’être plus fines au palais, mais ne sont disponibles que de mai à janvier. Ce qui n’est pas le cas des moules pêchées en mer que l’on peut trouver toute l’année. Chez le poissonnier, on les achète vivantes, les coquilles bien fermées et intactes, sans fêlure ni brisure. On les consomme rapidement et obligatoirement dans les 2 à 3 jours suivant l’achat, et seulement si elles sont restées bien au frais, sous peine de risquer leur invasion (très facile) par des éléments pathogènes (bactéries ou virus) responsables de sérieuses intoxications. On les gratte soigneusement avant de les faire cuire, en éliminant impitoyablement toutes celles dont la coquille n’est pas hermétiquement fermée, on les déguste ensuite sans attendre. Allergiques, attention. La tropomyosine, allergène de la crevette et du homard, est également présente dans les moules…

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois